Gouvernance au Mali : Des pseudo-démocrates veulent imposer une troisième transition

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Spécial 26 Mars 2016 : MARS, L’ESPRIT ET LE SOUFFLE

Conformément à la Constitution en vigueur, le 28 juillet 2018 les électeurs maliens seront appelés à se rendre aux urnes pour élire le Président de la République. Mais comme en juillet 2013, cette élection présidentielle se tiendra dans un pays plongé dans une profonde crise multiforme et multidimensionnelle qui est loin de se résorber. Les pseudo-démocrates qui doivent être confondus d’ailleurs à des démocrates putschistes qui sont en partie responsables de cette crise veulent nous imposer une troisième transition dénommée transition consensuelle, républicaine et démocratique au cas où les élections n’auraient pas pu se tenir à la date prévue.

Dans leur entendement, cette transition pourra permettre au Président IBK et ses affinités de continuer jusqu’à ce que l’organisation d’un scrutin crédible soit possible (le schéma à la RD Congo) dans un pays où l’administration d’État n’a de présence territoriale effective que sur moins de 50 % des 49 cercles. La Constitution en vigueur n’ayant rien prévu en dehors de la tenue à date de la présidentielle pourquoi devons-nous nous atteler dès maintenant à préparer les conditions d’une éventuelle transition ?

C’est parce que le Mali est devenu le cadet des soucis de ces démocrates putschistes. Ils ont déjà trahi la mémoire des victimes du 26 Mars 1991. Maintenant tout ce qui les intéresse c’est de rester au pouvoir pendant une durée indéterminée afin de pouvoir continuer à piller les deniers publics. Qu’ont-ils à craindre en organisant les élections? Et d’ailleurs quels sont les tenants et les aboutissants d’une telle transition? Quelle serait sa durée quand on sait que l’insécurité au Mali est d’abord le corollaire de la mauvaise gouvernance et de l’impunité ? Quelle sera sa composition?

Voilà autant de questions qui taraudent les esprits.

Mais ce qui est sûr il faudra faire très attention à la réaction de la rue et/ou de la grande muette au cas où….

Rappelons que du 26 mars 1991 au 8 juin 1992 le Mali démocratique a connu une première période de transition d’un an, deux mois et treize jours.  Du 12 avril 2012 au 4 septembre 2013 nous avons connu une deuxième période de transition d’un an, quatre mois et vingt-trois jours.

La Rédaction

 

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9 COMMENTAIRES

  1. Les élections présidentielles sont fixées vingt et un jours au moins et quarante jours
    au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice selon l’article 32 de la constitution. La constitution malienne ne précise pas ce qu’il faut faire en cas de force majeur empêchant la tenue des élections dans le délais prévu par la constitution. On voit clairement une des limites de la constitution de 1992 qui avait animées les autorités malienne à faire une révision de la constitution. Et les gens n’ont voulu de cela. Si le délai est passé il n’ y aura de transition et pas de gouvernement d’union. C’est le président IBK qui décidera ce qui a lieu de faire.

  2. Les adeptes de transition n’ont qu’une et seule intention avoir des postes nominatifs et voler les maigres ressources du pays que le président IBK leur refuse avec la politique le Mali d’abord. Ces élections auront lieu selon la constitution et si par cas de fausse majeur cela est impossible le président IBK sera à la tête de ce pas jusqu’à ce qu’on puisse organiser les élections. Il n’ y aura plus de transition dans ce pays pour mettre à mal nos acquis démocratiques.

    • FB, c’est IBK qui a achete a travers son allie Kagnassy des chaussettes pour les militaires maliens a USD 32 la paire et combien a coute son avion AIR-FORCE-ONE-IBK? Soyons serieux cas-meme, s’il y a un voleur au Mali c’est bel et bien IBK qui passe son temps dans le ciel alors que son peuple meurt de faim et de soif ou des acts barbares des terroristes.

  3. Ce qui inquiète le plus dans ces élections c’est le niveau minimal de préparation dont le pays souffre………………… On est en décembre 2017, soit 7 mois avant les élections mais rien ne semble se mettre en marche, à part les politiciens qui se positionnent!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    • L’actualisation du fichier électoral à débuté depuis en Octobre. Le collège électoral a également été effectué. Le reste n’est que l’organisation pratique qui se fait aux approches des élections.

  4. Mes chers compatriotes , s’il y’a mal gouvernance, ou absence d’Etat digne de ce nom, nous n’avons pas le choix, la transition est aujourd’hui plus que nécessaire , mais sans IBK et sa gouvernance. Cet homme restera un siècle au pouvoir, rien ne changera. Alors qu’il nous faut avancer. A ce rythme , cet régime s’est caractérisé par son incapacité de résoudre les problèmes auxquels le pays est confronté . Rien n’est possible sans la Securite . IBK n’a aucune solution à ça . Le destin du pays doit se jouer en 2018, mais sans IBK. Une troisième transition , oui il faut ça si nous ne voulais pas assister à l’effondrement du Mali comme l’a dit SE Mahamadou Youssoufi , President du Niger. Il connaît très bien la gouvernance IBK, son incapacité à gérer le pays. Tandis qu’il a été élu dans des conditions connues de tous. Au rythme d’IBK et ses amis, au lieu d’endiguer l’insécurité les ennemis de la paix viendront hisser leur drapeau à Bamako. Ce qui intéresse IBK et ses collaborateurs c’est de gérer peut importe la manière . Il vaut mieux aller à la transition que de voir le pays divisé en plusieurs micros États . Ceux qui ne veulent pas entendre parler de transition , doivent répondre à ces series de questions : peut-on organiser une election sur l’ensemble du Mali ? La reponse est NON ! Alors qu’allons faire ? Doit on croiser les bras face a l’absence de l’Administration et aux services sociaux de base dans la grande partie de notre territoire , si l’on sait que plus de la moitie du pays est entre les mains de nos ennemis? Mes chers cette transition doit se faire mais je dis bien sans IBK.

    • soyez sage le Mali n’a pas besoin d’une morbide transition. Pourquoi voulez-vous renverser l’ordre constitutionnel établi. Nous sommes la voix des sans voix et nous nous opposerons à votre thèse fallacieuse. Que Dieu bénisse le Mali

  5. Il n’y a pas à imposer une troisième transition,ça s’impose si le pouvoir d’Ibk est incapable d’organiser les élections.
    Il suffit qu’ il organise les élections présidentielles pour qu’ on en parle plus.
    Seulement,on constate,compte ténu de la situation sécuritaire,qu’ il est de plus en plus établi que les élections sont difficilement envisageables en juillet prochain.
    Il faut espérer que le G5 SAHEL soit fonctionnel d’ici là et qu’ il arrive à juguler la menace terroriste.
    Même si personnellement je doute de l’utilité de cette force.
    Un instrument inefficace pour justifier la présence militaire française.
    Tout comme ne RIEN FAIRE pour pousser notre président corrompu à mettre de l’ ordre dans l’armée malienne.
    Il va de soi que si les élections ne sont pas organisées équivaut à un échec retentissant pour IBK.
    Un échec qui équivaut à son retrait de la vie politique.

  6. Dans la situation que traverse le pays, une transition est vraiment à prévoir, mais, pas dans les conditions que veulent, ceux que vous appelez les putschistes. Avec l’insécurité grandissante, la tenue d’une élection d’envergure peut être compromise. Dans ce cas, IBK qui se trouve en fin de mandat, ne peut prétendre être l’homme, qui assurera cette transition. Il est le principal auteur de l’aggravation de la situation sécuritaire, et à cet effet, ne saura être le conducteur d’une transition, si elle s’impose. Un homme neuf devra être choisi par consensus, même si IBK ne renonce pas et teint à se représenter. Mais, plus personne ne souhaite revoir cet incapable conduire à la destiné du Mali, même pour une semaine, à moins, que les Maliens ne soient pris de folie collective. Le pays a connu déjà deux transitions, et comme il n’y a jamais deux sans trois, si une nouvelle crise nous impose notre troisième transition, pourquoi ne pas l’assumer, puisqu’il y’ toujours la main de l’homme pour susciter les crises, et cette main, amènera les Maliens à se choisir ses candidats pour assurer la période que durera cette nouvelle transition, qui écartera l’incapable et insouciant président, qui nous aurait conduit à cette nouvelle crise. E tout cas, avec les indices sur le terrain, la tenue d’une prochaine élection relèvera du miracle. C’est trop facile de croire, que sans ces incompétents, le pays va s’effondrer, alors qu’ils l’ont déjà mis à terre. Quelle bande de vauriens, insécurité résiduelle quand tu nous tient!!!!

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