Les activités du Parti pour le développement économique et la solidarité (Pdes) ont été lancées le week-end dernier à Nioro sous la présidence de Hamed Diané Séméga.
Nioro a vibré le week-end dernier au rythme d’une animation particulière avec le lancement officiel des activités du Pdes présidé par l’un des fils du terroir en la personne du ministre Hamed Diané Séméga. Afin de réussir cette rentrée politique, les responsables du parti des amis du président ATT ont mis les petits plats dans les grands pour marquer les esprits. En plus de la quasi-totalité des membres de la direction nationale du PDES, les délégués de centaines de localités qui étaient venus témoigner de leurs soutiens sans faille à leur fils et frère, Hamed Diané Séméga.
Dans son discours, Hamed Diané Séméga a rendu grâce à Dieu. Il a ajouté, citant un adage, que " le plus long voyage commence par un pas ". Citant Georges Clemenceau qui disait qu’il faut savoir ce que l’on veut, quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire, quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire, M. Séméga dira que le parti s’engage à traduire concrètement ce credo : " Tout pour le Mali, retrouvons ce qui nous unit ", a-t-il lancé comme slogan sous les ovations des militants. Le président du PDES a rappelé que beaucoup de débats, d’échanges et de concertations ont entouré la création de ce parti, "pour aller au-delà des formules d’organisations associatives certes efficaces, mais manifestement inaptes à pérenniser et à structurer efficacement le puissant mouvement de sympathie et de soutien né autour de la candidature du Général ATT et autour de l’action salvatrice de construction qu’il mène à la tête du Mali depuis 2002". Et le ministre Séméga de rendre hommage à ATT, aux hommes et femmes qui ont travaillé depuis plusieurs années à ses côtés
Pour son premier responsable, le PDES "s’inscrit en droite ligne de la poursuite de la mission du Mouvement Citoyen, à savoir soutenir, amplifier, consolider et pérenniser la vision politique d’ATT. A l’en croire, c’est maintenant le moment de donner plus de visibilité et de cohérence à leur soutien au président de la République pour lui permettre de dérouler, avec sérénité, les étapes décisives du Projet pour le Développement Economique et Social ".
Selon le n°1 du PDES, la création de cette formation politique répond à un double objectif : préserver les acquis obtenus de haute lutte par le peuple malien sous la direction éclairée du président de la République et œuvrer à pérenniser dans l’intérêt des générations futures les idéaux et valeurs qui fondent la vision politique de cet homme d’exception…
Pour Hamed Diane et ses camarades, ‘’le bilan du Projet pour le Développement Economique et Social constitue le socle de stabilité sur lequel nous construisons l’avenir politique du PDES". Pour le ministre de l’Equipement et des transports, le PDES (parti) a pour ambition de " fédérer en ce moment crucial toutes les synergies d’actions autour du PDES (projet du président), ce projet novateur qui transforme le visage du Mali. Oui le Mali qui gagne, on le voit, n’est plus un slogan de campagne, c’est aujourd’hui une réalité tangible qui matérialise l’ambition du président pour le Mali ". Il n’a pas manqué de souligner que le parti dont il dirige le bureau provisoire (devant préparer le Congrès) va préserver les acquis. C’est-à-dire soutenir le Gouvernement afin qu’il maintienne le cap des politiques publiques menées dans le cadre de l’accès à l’électricité, à l’eau potable aux soins de santé aux services sociaux de base, à l’éducation surtout au logement pour tous les Maliens, etc.
Pour promettre que les prochaines échéances électorales seront marquées par la nouvelle formation politique, Hamed Diané Semega a exhorté les membres du bureau de Nioro à travailler pour que le PDES puisse atteindre ses objectifs : se forger rapidement une place au soleil, malgré sa jeunesse, en devenant à l’horizon 2012, l’une des toutes premières forces politiques du Mali. D’ores et déjà, le PDES est considéré comme l’une, sinon la principale force politique du cercle de Nioro avec plusieurs centaines de conseillers municipaux et des maires.
Par Salim Diarra, Correspondance particulière