Mouvement national des femmes CNAS : «Soumana Sako, le meilleur choix possible»

En prélude au premier congrès du parti, le mouvement national des femmes de la CNAS Faso Hèrè a procédé à la présentation de son bureau. La cérémonie était placée sous la présidence du parrain Soumana Sako, entouré de la direction du parti, en présence de plusieurs milliers de militantes.

Le samedi 03 décembre, des milliers de militantes du parti Convergence nationale pour une Afrique solidaire (CNAS) ont pris d’assaut l’Espace culturel Bouna de Bamako pour faire la connaissance officielle du bureau national du Mouvement des femmes pour la refondation et, surtout, réaffirmé leur engagement au Docteur Soumana Sako, parrain et candidat de la CNAS à l’investiture présidentielle.

Le bureau national du Mouvement des femmes pour la refondation, présidée par Mme Soumaré Massitan Dembélé, est composé de 110 membres actifs. Ce bureau coordonne les activités de plusieurs démembrements (sections femmes) actifs dans tous les cercles et régions du Mali, selon sa présidente. Le congrès du parti étant prévu pour les 17 et 18 décembre prochain et devant aboutir à l’investiture du Docteur Sako à la présidentielle de 2012, la direction du mouvement des femmes a jugé opportun de présenter ses membres à leur candidat et, surtout, de faire de cette rencontre un cadre d’échanges entre le parrain du parti et les militantes. Autrement dit, le futur candidat à la présidentielle, « entouré de toutes les garanties, disposant de touts les atouts, muni de toutes les compétences et qualités, bénéficiant de tout le soutien nécessaire et de la caution du peuple » doit avant son installation à Koulouba prendre connaissance des besoins des femmes, des raisons de leur choix placé en lui, les raisons aussi pour lesquelles elles vont l’élire dès le premier tour de scrutin, de leurs convictions intimes.

D’entrée de jeu, la présidente Mme Soumaré Massitan Dembélé a tenu à clarifier les choses : «Nous n’avons pas besoin de thé, de t-shirts, de céréales, d’argent. Nous voterons pour toi pour le bonheur du Mali. Il nous faut un président qui connait les vrais besoins et préoccupations de populations. Nous n’avons pas droit à l’erreur et sommes contraintes de faire le bon choix. Et le bon choix n’est autre que Soumana Sako. Avec lui, nous sommes sûres que la corruption sera combattue efficacement, que les fonds publics seront mieux gérés et en sécurité, que la mobilisation des ressources internes permettra d’impulser durablement le développement.»

Ensuite, la présidence des femmes CNAS a exposé au Docteur Sako ce qu’elles attendent de lui, une fois élue président de la République. Il s’agit, essentiellement, de la bonne éducation des enfants, de l’amélioration de la santé notamment maternelle et infantile, de l’assainissement du cadre de vie, de la lutte contre la pauvreté, de la réinstauration de la sécurité, de la mise au travail du pays.

Dans son allocution, Soumana Sako fait siennes les préoccupations des militantes de son parti. Et reconnait que le développement d’un pays passe par la promotion de la femme. Principal baromètre de l’épanouissement d’un peuple, la femme doit être au début et à la fin de tout au lieu d’être la couche la plus défavorisée, la plus fragile.

Pour sa part, le futur candidat investi de la CNAS estime avoir perçu depuis longtemps le rôle et la place qui doivent revenir à la femme. Grâce à des déplacements professionnels sur le terrain, il a pu se rendre compte personnellement de la vie dure et rude que les femmes mènent dans certaines régions de notre pays où elles sont soumises à toutes les vicissitudes et doivent accomplir toutes les corvées indispensables à la survie du foyer.

Fort de ces expériences, le docteur Sako peut se vanter d’avoir contribué à l’émancipation de la femme : le département chargé de la promotion de la femme et de la famille a été institué sous la transition alors qu’il était chef du gouvernement. C’est également au cours de cette période que des ministères aussi importants que celui de l’agriculture ou celui du plan ont été confiés pour la première fois à des femmes, de même que la difficile gestion du gouvernorat du district de Bamako. Preuve, s’il en faut, que les femmes ne sont pas nécessairement « le sexe faible ». D’ailleurs, à ce jour, les femmes sont présentes dans tous les secteurs d’activités et peuvent occuper les mêmes postes que les hommes. Elles ne sont pas faibles et ont juste besoin d’appui, d’accès au crédit et aux moyens de production et de travail.

Le Docteur Soumana Sako, une fois élu à la magistrature suprême, s’engage à former un gouvernement composé à 50% de femmes, à imposer une assemblée nationale où siègeront 70% de députées.

Des promesses que les femmes CNAS sont sûres de voir honorées par le candidat qu’elles investiront le 18 décembre prochain au Palais de la culture.

Cheick TANDINA