PDES en 4ème région : Le bureau des pro-Bittar invalidé à San
Les jours de Jeamille Bittar sont comptés au Parti pour le développement économique et la solidarité. Très contesté pour « travail fractionnel » depuis le lancement d’un mouvement politique devant soutenir sa candidature alors même que le parti n’a pas encore organisé l’investiture. Le 1er vice-président du parti des amis d’ATT est poussé vers la sortie. Il a été débarqué de son poste de coordinateur du PDES en 4e région à cause des dissensions profondes que connait le parti dans sa propre ville, San. En effet, depuis plusieurs mois, dans cette localité, la formation que dirige le ministre Hamed Diané Séméga est représenté par deux bureaux dont chacun a son siège et cela malgré les appels à la cohésion et à l’unité lancés à eux, à plusieurs occasions, par des délégations de la direction nationale. Des populations contestent le leadership de Bittar et sont partagées entre lui et l’ancien directeur administratif et financier de la présidence de
Pour résoudre cette crise, il a été réclamé une sanction contre Jeamille Bittar. Et il a été ainsi évincé de son poste de coordinateur du PDES de la quatrième région et cela au profit du point focal du cercle de Ségou, Djibril Tall très actif dans cette localité. La notification de ce changement lui a été faite au début du mois et a constitué la première sanction contre Jeamille Bittar et son petit clan qui n’ont apparemment peu de soutien au sein des structures du parti.
D’ailleurs, le bureau mis en place par lui à San n’a pas été reconnu et ne pourra donc pas participer à la convention de samedi qui sera sans nul sa dernière instance au PDES. Et c’est celui de Seydou Traoré, ancien DAF de la présidence de
Il est désormais évident que son empressement à vouloir être le candidat du PDES à la présidentielle va lui coûter sa place au sein du PDES dont la très large majorité demande son exclusion pure et simple. En dépit de la volonté manifeste du président du parti, Hamed Diané Séméga, de trouver toujours un terrain d’entente en ramenant son 1er vice-président à la raison, il aura du mal à rester au sein du parti présidentiel.
Ben Dao
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