À l’initiative du Congrès national d’initiative démocratique-Faso Yiriwa Ton (Cnid-FYT), des responsables de partis politiques se sont réunis samedi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), avec comme objectif de réfléchir sur la Charte des partis politiques.
C’était en présence de Me Mountaga Tall, président du Cnid-FYT, de Gouagnon Coulibaly de l’Union pour la République et la démocratie (URD), de Pr Younouss Hamèye Dicko du Rassemblement pour le développement et la solidarité (RDS) et de plusieurs autres leaders politiques.
Au total, ce sont 74 partis politiques qui ont répondu à l’appel du Cnid-FYT. En participant à cette rencontre, dira Me Mountaga Tall, les formations politiques s’engagent à mener une analyse approfondie du texte principal qui régit les partis politiques. Cela, en toute indépendance, sans aucune interférence extérieure, que ce soit celle de l’administration ou de tout autre partenaire.
«Bien que ceux-ci restent nos alliés indispensables, il est primordial que nous déterminions ensemble nos objectifs et la direction à prendre pour le bien supérieur du peuple malien, qui demeure à la fois nos militants et nos électeurs», a expliqué le président du Cnid-FYT. Et de poursuivre : «C’est pourquoi, nous proposons que les conclusions de nos réflexions soient partagées avec toutes les autres entités ou structures impliquées dans ce débat ou chargées de mettre en œuvre nos recommandations, dans un esprit d’ouverture et de collaboration».
Pour rappel, par une lettre en date du 19 décembre dernier, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au Processus électoral a invité les partis à lui transmettre leurs propositions et suggestions concernant la relecture de la Charte des partis politiques, au plus tard le vendredi 14 mars prochain.
Si chacun des partis politiques possède les ressources humaines et la capacité intrinsèque pour formuler sa réponse et exprimer son point de vue, Me Mountaga Tall voit la situation d’un autre œil. «Si nous voulons être positifs, il vaut mieux éviter l’émiettement et rassembler toutes les bonnes idées afin d’en faire des propositions au gouvernement comme la contribution de l’ensemble des partis politiques», a-t-il suggéré. Il a tenu à préciser qu’aucun parti n’est opposé à cette relecture après 20 années de pratique qui ont révélé des lacunes de fonctionnement et des besoins nouveaux.
Pour parler des partis politiques, les Assises nationales de la refondation (ANR) ont recommandé la réduction de leur nombre en imposant des conditions strictes de création et de financement, la révision de leur Charte avec une réaffirmation du rôle de chef de file de l’opposition. S’y ajoute la fin du nomadisme politique en cours de mandat. Le président du Cnid-FYT a appelé à inscrire les débats dans l’analyse de ces recommandations en apportant des enrichissements, des corrections et des suggestions, exempts de tout esprit corporatiste et respectueux de la nouvelle Constitution.
Après l’ouverture des travaux, les responsables des partis politiques ont apprécié cette initiative du Cnid-FYT et demandé, unanimement, de mettre en place, rapidement, une commission technique devant travailler sur la Charte des partis politiques.
Bembablin DOUMBIA
Baba Tall se croit plus malin que tous les Maliens, mais ce n’est pas aux partis politiques de réfléchir et de faire des propositions sur leur propre charte mais aux Maliens qui votent de le faire sous le leadership du gouvernement Malien. Un cauchemar avec deja 74 partis politiques et ce n’est pas tout, il faut une revision tres approfondie de la charte pour que nous ayons en fin de compte 3 partis politiques au Mali!
J’adopte votre proposition de 3 partis : la gauche, la droite et le centre, comme vous le dites. Pour trancher nette, passer par voie référendaires. Au lieu des préoccupations essentielles de la nation, la politique est devenue alimentaire mais aussi un raccourci de passage pour l’affirmation sociale brisant la chaîne de compétence indispensable à l’avènement du Mali de nos ambitions tant espéré. Une véritable camisole de force imposée par certains retraités, histoire d’être là… et cela fait plus de 60 ans sans issue. Avec les mandats stériles sans limites, il est temps de changer de fusil d’épaule et laisser plus jeune prendre la relève.
Une bonne partie de la société civile pense que 3 partis politiques seraient largement suffisants pour tirer le meilleur, sans gaspiller de l’argent pour les subventions et pour plus de stabilité institutionnelle. On n’a l’impression qu’on fait face à des ONG qui cherchent à être financées. Imposer les primaires pour le choix des candidats postulants pour les élections. C’est très simple et très pratique pour l’émulation des meilleurs et pour le bonheur du pays. En cas de contestation pour le nombre des partis, on pourrait passer au référendum pour connaître la préférence citoyenne, n’en déplaise que c’est pour eux que ça se fait…et non qu’on les prenne pour des suivisses de Panurge contraints à l’abattoir…
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