Table Ronde de l’Adps sur la crise du nord : « Faire échec à l’insidieuse campagne tendant à jeter l’anathème sur la démocratie »,

4 Déc 2012 - 08:28
4 Déc 2012 - 08:28
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Le 1er décembre 2012, l’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise (Adps) a organisé une table ronde sur la crise du nord avec les regroupements politiques, les organisations de la société civile. [caption id="attachment_109598" align="aligncenter" width="615"] Le présidium lors de la conférence[/caption] L’objectif est de  formuler des propositions pertinentes sur la conduite à tenir par les autorités, avant d’engager le Mali par la prise de décisions politiques majeures. Pour Zoumana Sacko, président de l’Adps et non moins président de Cenas faso hèrè, le Mali est à la croisée des chemins. Il s’agit de savoir si le Mali recouvrera son intégrité territoriale dans le cadre d’un état unitaire, laïc, démocratique, respectueux des droit et des intérêts ; ou sous les coups de boutoir d’un peuple non élu, qui s’est associé à des forces terroristes étrangères, s’ il doit renoncer aux 2/3 de son territoire et abandonner ses frères et sœurs dans les griffes d’oppresseurs et de narcotrafiquants, instrumentalisés par des puissances étrangères. Il s’agit aussi, selon lui, de faire échec à l’insidieuse campagne tendant à jeter l’anathème sur la démocratie, le politique, la politique et les politiques. Car estime t-il, il est important pour la classe politique et la société civile de démontrer à la nation  et aux partenaires extérieurs que sur l’essentiel elles peuvent parler et parlent d’une seule et même voix. Parce que la menace sécessionniste est tout aussi inacceptable et périlleuse que le terrorisme : « Le peuple malien n’acceptera pas que le nord serve de dépotoir aux déchets terroristes toxiques étrangers, tout comme il n’acceptera pas le marché de dupes, consistant à chasser les terroristes étrangers, pour livrer les 2/3 du pays aux séparatistes dépourvus de toute légitimité ».Parlant de solutions : « Ban-Ki-moon et ses conseillers feraient mieux de s’atteler à la démocratisation du Qatar et à desserrer l’emprise de généraux corrompus et manipulateurs sur le gouvernement et le peuple algérien, tout en appuyant les efforts de démocratisation interne de la communauté Tamashek ». Le projet de manifeste se veut une première tentative d’harmonisation des vues, sur  la médiation  burkinabé, le calendrier électoral, la réconciliation intra et intercommunautaire et le refus de tout marché de dupes. Une étape utile dans le processus devant aboutir à sa finalisation et à sa signature pour la nation. Binta Gadiaga

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