Faisant siennes les préoccupations des Maliens confrontés à la maladie à virus Ebola, l’Ambassade des Etats-Unis au Mali, a organisé le 3 décembre dernier, un atelier virtuel de reportage sur le fléau de l’Ebola. Des dizaines de journalistes maliens et africains, en salle, dans les Ambassades de leurs pays respectifs, ont suivi avec intérêt cette formation initiée pour soutenir les gouvernements de nos pays dans la lutte contre la fièvre à virus Ebola.
Pour cette formation interactive, Bénédiction Pivot de France 24/ BBC a assuré la modération. Le thème sur « les meilleures pratiques en journalisme pour la santé et comment trouver des données » a été présenté par Martin Enserink de Science Magazine et Michael Ronchon de Radion Canada. Un thème a porté sur « des études de cas en matière de reportage d’Ebola », et a été développé par Jonathan Hamilton, National Public Radio (NPR). Théodore Kouadio de Fraternité Matin, journaliste scientifique, a passé au peigne fin, des reportages déjà effectués par les journalistes en formation. S’attachant à l’«amélioration des reportages sur Ebola », ce membre de la Fédération mondiale des journalistes scientifiques, a fourni des informations sur les mythes ou les perceptions erronées figurant dans les reportages sur Ebola, et comment éviter ces pièges à l’avenir. Théodore Kouadio a relevé des articles qui ne sont basés sur aucune source, ou sur une source unique, posant un problème de crédibilité. Des exagérations et fausses informations ne sont pas de mise, exemple : « la fièvre Ebola, la maladie la plus ravageuse », alors qu’elle ne l’est pas, à l’instar de la rage dont le taux avoisine les 100%, ou la fièvre jaune, une fois les symptômes déclarés.
En prélude à la session interactive en direct avec les journalistes formateurs, les journalistes maliens avaient suivi une vidéo du gouvernement américain, comprenant des interventions sur Ebola, la réponse du gouvernement américain…
B.Daou