Les élèves des niveaux de primaire ont repris le chemin de l’école ce lundi 1er juin au
. Les établissements étaient fermés depuis le 20 mars et l’apparition des premiers de coronavirus dans le pays. Les maternelles, en revanche, restent pour l’instant chez eux. Pour assurer la distanciation sociale, les classes seront divisées en deux groupes, et les cantines ne serviront pas encore de repas. L’année scolaire se terminera le 10 juillet.
Les écoles et universités du
, fermées depuis le 17 mars, ont également rouvert leurs portes aujourd’hui. Le retour dans les classes concerne pour l’instant uniquement les élèves ayant des examens à la fin de l’année, dans le primaire et secondaire. Tous les étudiants sont en revanche appelés à retourner dans les universités.
Au
Burkina Faso aussi, ce sont les élèves des classes d’examen (terminales et troisièmes) qui sont retournés en cours ce lundi. Pour les autres niveaux, aucun calendrier n’a pour l’instant été annoncé par les autorités.
En
Tanzanie, les cours reprennent uniquement pour les élèves en dernière année d’enseignement secondaire et pour les étudiants. Le calendrier scolaire est interrompu depuis maintenant deux mois, afin de limiter les risques de propagation du virus dans le pays.
- Congo : campagne de tests des personnels éducatifs pour le retour à l’école
Plusieurs milliers d’élèves candidats aux examens d’État reprennent les cours ce mardi 2 juin après un peu plus de deux mois de vacances forcées à cause du coronavirus qui touche plus de 600 personnes dans le pays. Pour éviter d’exposer ces élèves candidats à la contamination, les ministères des Enseignements général et technique en collaboration avec le ministère de la Santé ont soumis les enseignants au test de dépistage du Covid-19.
Les enseignants des départements touchés par la maladie, ceux de Brazzaville et Pointe-Noire, deux villes qui hébergent environ 97% des malades du Coronavirus au Congo, sont concernés par ce dépistage.
- La RDC va se doter d’un deuxième laboratoire de dépistage du coronavirus
Le Premier ministre Ilunga Ilu Nkamba, en mission à Lubumbashi, a procédé ce lundi à la remise du matériel devant permettre de confirmer localement les cas de Covid-19 et de réduire le temps entre le moment du prélèvement des échantillons et la remise des résultats des tests. Il s’agit des cartouches pour le dépistage, des tests rapides ainsi que le protocole de prise en charge. Jusqu’à présent, la RDC ne comptait qu’un seul centre de dépistage du Covid-19. L’Institut national des recherches biomédicales, INRB était basé uniquement à Kinshasa.
La situation à Lubumbashi: écoutez le reportage de notre correspondante, Denise Mahého
RFI
Depuis la déclaration du tout premier cas de Covid-19 à Lubumbashi au mois de mars dernier, la province du Haut-Katanga a fait face à quelques contradictions. Alors qu’elle avait annoncé un cas confirmé, une semaine plus tard, l’INRB avait déclaré le cas négatif. Et pour avoir les résultats des autres cas suspects, l’attente pouvait être longue. Une difficulté supplémentaire pour l’équipe provinciale de riposte. «
Depuis plusieurs mois, la province avait émis le vœu de diagnostiquer sur place le Covid 19 pour faciliter la prise en charge, puisque le rendu des résultats prenait plusieurs semaines et cela nous empêchait de bien riposter », a admis Joseph Nsambi ministre provincial de la santé.
- Premier décès du coronavirus au Rwanda
Le
Rwanda a enregistré ce week-end un premier décès dû au Covid-19. Selon le communiqué du ministère de la Santé, il s'agit d'un conducteur de camion rwandais de 65 ans qui résidait dans un pays voisin et qui a décidé de rentrer au pays après être tombé gravement malade. Il a reçu des soins intensifs dans un établissement spécialisé dans la lutte contre le Covid-19 mais il est mort suite à de complications respiratoires graves. Depuis le début de l'épidémie, le Rwanda a confirmé 370 cas de Covid-19, mais seuls 113 cas sont encore actifs, les autres ayant été déclarés guéris.
Des mesures d’assouplissement, comme l’autorisation des déplacements entre les différentes provinces et la capitale Kigali ou la reprise des activités des taxis-moto devaient entrer en vigueur ce lundi. Mais le cabinet du Premier ministre a annoncé dimanche, tard dans la soirée, que cet assouplissement était pour l’instant suspendu.