Santé de la reproduction des adolescents et des jeunes : Le projet «Engagement de Bamako» pour promouvoir les pratiques traditionnelles et culturelles positives

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Mme Kéita Aminata Maïga, la présidente de l’ONG AGIR, a procédé le jeudi 25 janvier au lancement officiel du projet «Engagement de Bamako» à l’Institut national de formation des travailleurs sociaux (INFTS). Ce projet vise la promotion des pratiques traditionnelles et culturelles positives en vue d’améliorer la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes. C’était en présence de plusieurs personnalités dont des ministres et le personnel de l’INFTS.

La cérémonie de lancement du projet «Engagement de Bamako» a été notamment marquée par la remise par la Première dame Mali Mme Kéita Aminata Maïga (Coordinatrice du projet) d’un chèque de 52 294 300 FCFA à 15 chercheurs maliens, pour mener des études sur les pratiques traditionnelles et culturelles positives dans diverses aires géographiques et culturelles.

À la tribune, Mme Kéita Aminata Maïga a remercié le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Population ainsi que la cellule de coordination du Projet «Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel-SWEDD-Mali», dont le financement a permis la cérémonie de lancement du présent projet. «La disponibilité de l’Unité de Coordination du projet et sa contribution multiforme tout au long du processus d’élaboration du plan de travail justifie que je les cite nommément», a-t-elle indiqué.

Dans ses remerciements, elle n’a pas oublié M. Christophe Lemière de la Banque mondiale pour son accompagnement tout au long du processus de la rencontre des Premières Dames.  «L’approbation du Plan de travail qui jouit de l’assistance technique de UNFPA nous ont permis de voir ce jour», a déclaré Mme Kéita Aminata Maïga.

Avant de présenter le dividende démographique comme une opportunité de contribution au développement économique et social dans les pays du Sahel en général et au Mali en particulier, par la mobilisation du potentiel des jeunes, des adolescents et adolescentes. «Ce potentiel va conjuguer une bonne santé, une meilleure éducation, une bonne gouvernance et l’emploi des jeunes pour réduire la population à charge et induire une transformation favorable à la croissance», est-elle convaincue.

Cette initiative est financée par la Banque mondiale et mise en œuvre par six pays du Sahel (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) avec l’assistance technique du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS). La Cédéao, le CILSS ou le G5 Sahel sont fortement impliqués dans sa mise en œuvre.

«C’est dans ce cadre que l’ONG AGIR a bénéficié d’une assistance financière de SWEDD Mali pour la mise en œuvre de l’Engagement de Bamako sur les pratiques traditionnelles positives pour la promotion de la santé de la reproduction des jeunes et des adolescents», a rappelé Kéita Aminata Maïga.

Ousmane DIAKITE

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