Commune de Sébougou : Qui a tué Tidiane Dara ?

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Les gendarmes de la Brigade Territoriale de Ségou sont entrain d’élucider une affaire de meurtre qui risque d’être une nébuleuse pour les parents et proches de la victime. L’un des principaux témoins d’une rixe qui s’est transformée en drame, refuse d’être loquace, en l’occurrence celle qu’on surnomme Lagaré et par qui tout est arrivé. Celle ci flirtait le parfait amour avec la victime, Tidiane Dara et un certain Papou, au vu et au su de bien nombre d’habitants de la Commune de Sebougou. Mais cette guerre de Don Juan semblait plus tourner en faveur du premier, comme on peut le constater avec une Lagaré qui a passé toute la nuit du premier mercredi d’Octobre dans les bras de Tidiane Dara.

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C’était devant la boutique de son ami, Michel, à proximité de la Mairie de Sebougou. Ce dernier est formel dans sa déposition. Les deux amants ont quitté, juste vers la fin du téléfilm hindou de l’ORTM. Ils ont d’ailleurs prêté sa moto, une Jakarta, afin que Lagaré se rende chez elle au quartier Bagadadji. Il était 2 heures 30 du matin. Michel n’aura plus des nouvelles de son ami que le lendemain, vers 9 heures, quand des passants de l’Avenue 2000 sont venus l’alerter de la découverte macabre. Tidiane gisait là, mort depuis quelques heures.

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Effondré, il ne comprendra pas alors que quelques instants plus tard, un de ses amis de la Cité Office du Niger lui fera part d’une commission de Lagaré qui lui demandait de venir chercher sa moto à Bagadadji. Et pourtant ses petits frères, informés du drame le matin, ont témoigné devant lui que vers 3 heures du matin, ils ont rencontré Lagaré sur l’Avenue l’An 2000 vers le Pont, seule sur la Jakarta. Elle leur signifia d’abord, à cause de leur demande, que Tidiane était devant leur porte à Bagadadji et profita, comme ils prenaient la direction de Sebougou, pour leur demander de dire à Papou qu’elle l’attendait devant leur porte. Une commission qu’ils exécutèrent à point.

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Alors, avec ce film, comment et par qui Tidiane Dara a pu trouver la mort, les assaillants emportant son téléphone portable et ne touchant pas à ces 24 000 F CFA qui se trouvaient dans sa poche. S’il est difficile d’y répondre, puisque tous les interpellés nient savoir ce qui s’est passé cette nuit du 3 Octobre, il n’est pas superflu de poser cette question : Partie pour être déposée chez elle, de surcroît sur une moto d’autrui, pourquoi Lagaré n’est pas retournée avec l’engin chez le propriétaire que le lendemain ? Espérons que devant le juge elle aura suffisamment de courage pour délier sa langue.

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Korotimi Diarra

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