Ministere des Maliens de l''Exterieur : Des acquis à préserver

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        L’arrivée d’ATT en 2002 au pouvoir a été salutaire pour le pays, et à juste raison: il a su réconcilier les Maliens, apaiser les esprits et instaurer l’unité de la classe politique déchirée au cours des 10 ans du régime Alpha Oumar Konaré. C’est que le développement d’un pays ne peut se réaliser sans une paix stable entre toutes les composantes de sa société.

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                 Aujourd’hui, quelques modifications de taille a été apportée dans la configuration du gouvernement, au niveau de trois départements : ceux de l’Aménagement du territoire et du Plan, de la Promotion des Investissements, des Petites et Moyennes Entreprises (PME), et des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine.

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                C’est une manière, pour le Président de la république, de susciter le sens du patriotisme de nos compatriotes de l’intérieur et de l’extérieur, en vue d’ investir et de participer à l’oeuvre de construction nationale. Ce qui a aussi influé sur le volet du développement macro-économique.

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                L’on retiendra surtout les résultats enregistrés au sein des trois ministères créés en 2002, notamment celui des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, avec l’institution d’une Journée africaine d’intégration célébrée chaque 25 mai, fête d’anniversaire de l’ex-OUA devenue UA.

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                Le Mali était représenté à tous les foras internationaux et était considéré comme un  exemple de réussite en matière d’intégration en Afrique. Ce qui a conduit à la création d’une Fédération de la Communauté Afrique au Mali (FCAM).

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                 Lors de la 8e édition en Mai passé, il y a eu l’instauration de conférences et causeries-débats, et de manifestations culturelles et sportives entre les différentes communautés africaines résidant au Mali.

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                  Des spécialistes de la CEDEAO de l’UEMOA ont été invités à expliquer le sens du contenu des accords inter-étatiques sur la libre échange et la libre circulation des biens et des marchandises. Et une tribune d’expression a été organisée à l’intention de ces communautés pour leur permettre d’exprimer toutes leurs difficultés au Mali.

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                Ainsi, lors de cette 8e édition, le président de la communauté burundaise avait déclaré : “ Au Mali on peut se promener seul jusqu’à 1 ou 2 heures du matin et rentrer chez soi librement. A condition que tes papiers soient en règle. Je dis haut et fort que l’intégration africaine est une réalité au Mali”.

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                Auparavant, le Mali était considéré comme un pays qui ne s’intéressait pas à ses concitoyens de l’extérieur. Aussi, la  réussite du département en charge des Maliens de l’extérieur s’avérait nécessaire.

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                Si bien que beaucoup de rumeurs circulent aujourd’hui sur un éventuel remplacement de Moctar Ouane -annnoncé comme ambassadeur- par l’ancien ministre Oumar Hamadoun Dicko à la tête du ministère des Affaires étrangères à la place.

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                Quei qu’il en soit, des acquis considérables ont été obtenus au sein de de département des Maliens de l’extérieur qui a survécu aux trois ministères créés en 2002, les autres ayant tout simplement été supprimés. Comme pour dire que parler d’investissement et d’aménagement par nos compatriotes de l’extérieur en appelle à des signes de garantie et de confiance à l’endroit de ces derniers.

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                C’est dire que le nouveau ministre Badra Aliou Macalou a du pain sur la planche. Car il s’agira de maintenir le même rythme pour ne pas recommencer  à zéro. Il s’agira aussi de consolider davantage ces acquis enregistrés depuis 2002.        

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Sadou BOCOUM

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