Mali : La fourberie de la France met le président « IBK » dans une mauvaise position

18 Août 2017 - 10:15
18 Août 2017 - 10:15
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Mali : La fourberie de la France met le président « IBK » dans une mauvaise position
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Tout serait plus facile si tous les partenaires engagés au Mali pour une sortie de crise, jouaient jeu franc. Mais, hélas, l’acteur principal qu’est la France, fait jeu double. Le président « IBK », bien qu’étant un homme avisé, décide de faire confiance en la France à travers la parole de ses dirigeants. François Hollande le disant sur le sol malien après l’intervention de l’armée française contre les groupes terroristes au nord du Mali que la France n’avait d’autres intérêts à défendre que celui du peuple malien. Il avait même rassuré du soutien total du gouvernement français au peuple malien et à son gouvernement. Emmanuel Macron, son successeur, a réitéré la même promesse. Quoi de plus pour croire en la parole de dirigeants dont le pays défend les valeurs humaines et les principes démocratiques. Peuvent-ils mentir ? En principe, non. S’ils mentent, ils bafouent, eux-mêmes leur honneur et leur dignité. Ça, le président « IBK » le sait. Et c’est pourquoi, il prend les dirigeants français au mot et les croit dans leur parole. Seuleument, aujourd’hui, il est établi que les responsables français ont menti et continuent de mentir. Ils auraient signé un pacte avec les groupes rebelles qui ont pris les armes contre le pouvoir malien lequel pacte engage la France à protéger ces groupes rebelles (contre qui ???) et en contre partie, les groupes rebelles aideraient la France à combattre les terroristes. Un véritable jeu de dupes fait sur le dos du pouvoir malien, qui, au nom de l’ « amitié » veut toujours croire en la sincérité des dirigeants français. Ainsi, par ce pacte, l’armée malienne se voit interdite d’entrée à Kidal sous responsabilité des groupes rebelles. Si aujourd’hui, le processus de sortie de crise piétine, c’est en grande partie à cause de ce jeu double de la France qui protège des groupes rebelles qui refusent de désarmer et, en même temps, encourage le gouvernement malien, à honorer ses engagements. C’est cette frustration qui pousse certains maliens à œuvrer contre la révision constitutionnelle initiée, selon eux, pour satisfaire les « revendications » des groupes rebelles. Pour de nombreux Maliens, il faut d’abord chercher à clarifier la situation de Kidal et la position de la France avant de procéder à la révision constitutionnelle ce d’autant plus que les mêmes groupes rebelles, qui refusent de désarmer, continuent de semer la terreur au sein des populations. La question est : comment différencier  un terroriste d’un rebelle ? Et pourtant, c’est à cet exercice douteux que la France se prête. Pour nombreuses personnes, groupes rebelles et terroristes se confondent au nord du Mali. Seulement, la France ne joue pas jeu honnête avec le gouvernement malien qui doit, tôt ou tard, taper du point sur la table, pour faire cesser ce jeu trouble qui se fait au détriment de la paix. Il en va de la confiance entre le président « IBK » et son peuple qui, découvre, jour après jour, la supercherie dont la France est responsable. Tièmoko Traoré 

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