Moise Katumbi Chapwe, Président T.P Mazembé : «Les Maliens sont bien éduqués»

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Moise Katumbi Chapwe
Moise Katumbi Chapwe

Présent à Cape Town (Afrique du Sud) pour le séminaire de la CAF (30, 31 janvier 2014), le richissime président du Tout Puissant Mazembé, Moïse Katumbi Chapwe, se réjouit de la tenue d’une telle rencontre pour les dirigeants africains. Il évoque par ailleurs sa préférence particulière pour les footballeurs maliens et lève le voile sur l’affaire Patrice Carteron, ex-sélectionneur des Aigles.

 

 Président Katumbi, quelles appréciations faites-vous du Séminaire sur le professionnalisme des clubs africains ?

 Je voudrais tout d’abord féliciter la vision du président de la Caf ainsi que son Comite exécutif. Vous savez dans la vie, il faut toujours évoluer. Nous voulons quitter le football amateur pour le football professionnel. C’est un plus pour nous. Cela nous évitera d’envier les clubs européens et autres. C’est un bon choix, c’est pourquoi je suis venu particulièrement pour donner ma petite contribution.

 

 

 

Au terme des travaux, pensez-vous que le T.P Mazembé a beaucoup de choses à faire sur le plan professionnel ?

Oui, nous avons beaucoup à apprendre. C’est vrai le T.P Mazembé  est un grand club. Mais dans la vie,  il faut savoir apprendre. Ce Séminaire m’a permis de découvrir beaucoup de choses.

 

 

Parlons maintenant du T.P Mazembé, ce club de haut standing. Maintenant vous êtes sur la filière malienne. Quelle explication donnez-vous  à  cela ?

Vous savez, le TP Mazembé avait disparu depuis les années 70 des compétitions. Quand je suis venu  au club en 1977, ma vision était de construire les infrastructures, former des joueurs et donner une âme au club. A l’heure actuelle, nous avons une Académie où on forme des joueurs. Nous avons commencé avec des jeunes de 9 à 10 ans qui ont maintenant 16 ans. Donc d’ici 3 ans, nous allons  avoir une équipe de joueurs locaux de qualité. C’est pour dire qu’en 2016 ou 2017, nous allons juste avoir besoin de 2 joueurs étrangers pour la simple raison que nous avons de bons joueurs chez nous mêmes. Chaque année, nous avons plus ou moins 18 000 jeunes  au Centre de Mazembé. Et de ces  18 000 jeunes, on n’en garde que 11 chaque année.

 

 

Pourquoi un goût particulier pour les joueurs maliens ?

D’abord leur taille et ensuite leur éducation. Nous avons des joueurs de différentes nationales, mais ce sont les Maliens qui font plus de preuve de bonne éducation et de respect du contrat. Je tire un coup de chapeau aux parents de ces jeunes joueurs. Ils font honneur à leurs enfants.

 

 

Président présentement, vous avez l’ex-sélectionneur des Aigles du Mali, Patrice Carteron, depuis 6 mois à la tête de TP Mazembé. Est- un  débauchage ?

Non, ce n’est pas un débauchage. On avait lancé un appel international à la  recherche d’un entraîneur. Parmi les profils, il y avait Carteron. C’est lui qui avait demandé de venir  à Mazembé. Et il paraitrait qu’à l’époque, la Fédération malienne n’avait pas respecté son contrat car Carteron voulait rester avec le Mali jusqu’à la qualification pour la Coupe du monde. Le Mali est un pays qu’il a beaucoup aimé. On ne peut pas condamner Carteron seul. Si vous prenez un entraîneur ayez quand même l’amabilité d’exécuter le contrat.

 

 

On avait quand même parlé de procès contre lui. Comment les choses se sont passées. Etes-vous intervenu ?

Ecoutez, vous ne pouvez pas appeler en justice un entraîneur dont vous ne respectez pas le contrat. Vous pouvez apaiser les supporters en leur faisant croire que vous avez convoqué en justice, mais si l’entraîneur donne des preuves qu’il n’a pas été payé, vous ne pourrez plus rien contre lui en justice. Je crois que la Fifa a même demandé à l’équipe du Mali de mettre Carteron dans ses droits. S’il était fautif en ce moment là,  le Mali allait avoir gain de cause.

 

 

Vous avez presque tout gagné avec le T.P Mazembé. Avez-vous d’autres ambitions telles la présidence de la Fédération ou un peu plus haut la CAF ?

J’ai commencé très jeune dans le football. J’ai commencé à diriger une équipe de foot à l’âge de 17 ans. Et j’étais joueur-président. J’ai d’ailleurs battu le Tout Puissant Mazembé à l’âge de 21 ans que j’ai fait monter en première et remporter la Coupe de la province. Je suis resté constant dans ce que je fais. Je n’ai pas d’autres ambitions. Je préfère servir mon équipe jusqu’à ce, peut-être un jour, je ne serai plus à l’exécutif de Mazembé. Je continuerai toujours à donner ma petite contribution.

 

 

Le football est-il un simple plaisir ou une passion pour vous ?

Le football est une passion pour moi. Les autres disent quand on va dans un grand club, c’est pour  des ambitions. J’ai commencé à diriger un club de football à l’âge de 17 ans. Je laisse le soin aux autres d’en juger.

                            Par Baba Cissouma, envoyé spécial à Cape Town

 

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