Politique de la France à Kidal / Des maliens crient leur colère

28 Nov 2013 - 19:54
28 Nov 2013 - 19:54
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marche_kidalIls étaient environ un millier. Ils avaient pour la plupart salué l’intervention française au Mali. Mais, aujourd’hui, ils disent qu’ils ne comprennent pas l’attitude de la France à Kidal. Et pour dénoncer la gestion qui est fait du dossier Kidal, ils ont battu le pavé à Bamako.     Sans risque de se tromper, l’on pourrait dire que Bamako a  marché pour demander à l’armée de prendre le contrôle de Kidal. Excédées par la situation de Kidal, plusieurs associations citoyennes du Mali, ont invité leurs militants à une marche pacifique, le 27 novembre 2013. Partie de la place de la liberté, la marche a pris fin à la place de l’indépendance par la lecture d’une déclaration.  «  Nous demandons au Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita d’instruire à l’administration, et à l’armée malienne, symbole de l’autorité de l’Etat, leur déploiement partout sur le territoire malien, et spécifiquement de prendre le contrôle de Kidal ou tout autre endroit occupé par les groupes armées et sbires ». Telle est la forte exigence de la déclaration de la marche initiée par des organisations comme  le club des  auditeurs de la Radio Fréquence 3, notamment de l’émission de Vieux Blein, le syndicat national des transporteurs et commerçants détaillant du Mali, la communauté des Rastas au Mali et le Réseau Handi Actions, développement et perspectives du Mali. Il faut dire que tout au long de cette marche, les marcheurs scandaient des slogans hostiles à la France. Tout juste, avant le démarrage de la marche Mohamed Bathily dit Ras Bath, responsable d’une des associations organisatrices de la marche, a indiqué que le Peuple malien restera toujours reconnaissant au Peuple français pour l’action menée par la France au Mali pour arrêter l’avancée des Djihadistes. « Mais, aujourd’hui, nous sommes troublés par le comportement de la France à Kidal. Nous soupçonnons et dénonçons une complicité entre l’Etat français et le MNLA », a-t-il déclaré. Après avoir rappelé tous les actes juridiques prise par la CEDEAO, l’Union africaine et l’organisation des nations unies, pour l’intégrité territoriale du Mali, la déclaration a rappelé en des termes très clairs que «  la France n’a pas d’amis, mais des intérêts ». Les marcheurs dans leur déclaration, ont aussi dénoncé ce qu’ils ont appelé «  le mimétisme, le laxisme et la complaisance de la MINUSMA ». Mais les marcheurs jouant un peu les visionnaires, ont indiqué dans leur déclaration que « la France+le MNLA égale autonomie, suivie de l’indépendance de l’Azawad et pillages des ressources du Nord du Mali ». Dans un tel contexte les marcheurs ont voulu que tous le comprenne pour de bon «  le peuple malien attaché à sa souveraineté et à l’intégrité du Mali ne cèdera pas un cm2 de son territoire aux irrédentistes ».   Assane Koné / Boubacar Sidiki Traoré 

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