Contribution : CFEMAFOOT où le siège de l'opposition clandestine du Stade malien de Bamako

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Depuis un certain temps, nous assistons à des sorties malencontreuses et sans succès contre le président du Stade malien et ses collaborateurs. L’objectif est clair : détruire l’homme pour des ambitions personnelles et démesurées. Les acteurs de ce complot inédit sont entrain de se dévoiler peu à peu.

Que retenir de la tragédie de ces comploteurs versés dans la diversion, le mensonge et la médiocrité. Il est certain que les dénominateurs communs sont sans nulle doute la haine et la vengeance d’une part, la délinquance et le besoin de popularité d’autre part.

De la haine à la vengeance

L’acharnement médiatique dont est victime le président du Stade malien est le fait de personnes tapis à  l’ombre de la Femafoot (leur nouveau siège) qui n’ont rien prouvé quand ils étaient aux commandes de ce club au passé riche et à l’avenir radieux.

Leur haine envers le Stade, ses dirigeants et supporters qu’ils n’hésitent pas à qualifier au passage de "badauds", d’inconscients" contribue doucement mais inexorablement à ternir leurs images et dévoiler leurs vraies faces aux inconditionnels de la famille blanche.

Un groupuscule de laudateurs et prédateurs, appelés "supporters honnêtes et dévoués" les accompagnent dans leurs entreprises de se venger de l’homme qui les empêche de tripoter dans les finances du club. A cet effet, malgré l’introduction d’une comptabilité sérieuse 18 millions restent à justifiés durant la gestion de l’ancien mais désormais tristement célèbre bureau de coordination des supporters. Et comme le ridicule ne tue plus dans ce pays, ces personnes cherchent des alliances y compris  parmi les gens honorables qu’ils ont traité de tous les maux : demander un peu à  El Hadj Bréhima Soumbounou qui les connaît comme la prunelle de ces yeux.

De toute l’histoire du football malien, "Sam" est le seul président à convier les hommes de presse pour présenter, débattre et analyser son bilan  sportif. Quelle honnêtété, quelle transparence !

Nous comprenons aisément pourquoi, il est félicité après audit de son entreprise.

C’est justement ce système moderne de gestion qu’il veut introduire au Stade malien et qui pose problème à certains délinquants financiers notoires.

Rattrapés par le  passé

Il est clair pour tous les analystes sportifs que la FEMAFOOT est devenue le refuge de malfrats bien connus. Ainsi, celui a pillé les fonds de la BIM sa "ex-BIAO", ayant bénéficié des évènements de mars  1991 pour s’évader de la prison centrale, connu pour vivre  des commissions importantes et faramineuses perçues à l’occasion de toutes ses interventions y compris sur le contrat IKATEL-FEMAFOOT.

Le président Salif  est fortement interpellé sur la moralité de ses collaborateurs car la vérité de l’histoire n’épargne personne.

S’y ajoutent d’autres qui se sont rendus coupables de malversations financières au Stade malien de Bamako. Il faut noter à cet égard, qu’un des conseillers de Salif porte la responsabilité de l’échec de l’opération 100 millions initiée par le club avec l’arrivée de Mahamadou Samaké car des cartes parallèles et fictives ont été découvertes sous sa gestion.

Le second larron, doit justifier aux supporters du club 18 millions qu’il a encaissés et dépensés sans reçus. Tous ont un statut commun : des anciens bagnards. Pour mieux se servir  de l’instance dirigeante de notre football, des laudateurs de tout acabits sont introduits dans les différentes commissions spécialisées comme la commission des finances qui compte plus de 70 membres. Encombrées de courtisans, ces commissions connaissent des problèmes de fonctionnement.

Combien de flagorneurs, des clubs en particulier le Stade malien sont abrités dans ces commissions ?

Ces personnes peu fréquentables empêchent les dirigeants honnêtes et sincères de réflechir et trouver les solutions aux problèmes de notre football. Des conflits de personnes sont crées  jusqu’au sein de la Femafoot. Quelle indécence !

En mal de popularité et grands spécialistes des coups bas devant l’éternel, ces collaborateurs du président Salif et leurs acolytes ont tous un passé sombre au Stade malien de Bamako.

Face à la détermination des supporters, dirigeants et anciens responsables du Stade, ils ont préféré élire domicile dans la presse pour insulter, calomnier, diffamer ceux là même qu’ils glorifiaient, félicitaient il y a quelques temps. Quelle déchéance !

En définitive, l’ensemble des supporters et dirigeants du Stade malien de Bamako sont plus que jamais déterminés à relever le défi de l’insurrection de ceux qui veulent se servir de notre club pour se faire voir. La tolérance de ces  comportements a causé trop de préjudices à la famille blanche surtout à la veille des matches de la champion’s league où ces individus sans morale créaient des problèmes de toutes  pièces pour démotiver les joueurs et destabiliser les dirigeants.

Le président Salif Kéïta doit assainir son équipe en choisissant des collaborateurs dont les compétences et la moralité sont avérées et non des opportunistes d’une autre époque.

Le prestige et le mérite du 1er premier ballon d’or africain ne sauraient cohabités avec les complots et les coups bas aux seules fins de diriger le club le  plus populaire et le plus titré du Mali.

Nous y reviendrons sur le cas IKatel en détail à la fin de nos investigations.

 

Fankélé Dembélé

Adminstrateur civil, Bamako

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