L'engin spatial a été amorti dans sa chute par trois parachutes rouges et blancs. La photo a été publiée par le
Quotidien du peuple, le journal officiel du Parti communiste chinois (PCC). Le module de rentrée sur Terre du vaisseau spatial chinois s'est posé ce vendredi à 13h49 heures locales dans une zone d'atterrissage prédéterminée dans le nord du pays, a indiqué l'agence spatiale chargée des vols habités (CMS).
Son retour réussi survient après l'échec mercredi du retour sur Terre d'une capsule cargo expérimentale, lancée par la même fusée, victime d'une «
anomalie », selon la CMS.
Future station spatiale
La principale utilité de ce nouveau vaisseau est d'acheminer des astronautes vers la future station spatiale et de réaliser des vols habités vers la Lune. Il avait été lancé ce mardi 5 mai à l'aide d'une
fusée Longue-Marche 5B, la plus puissante jamais utilisée par la Chine. Elle permettra d'acheminer les éléments de la future station, nommée Tiangong («
Palais céleste »).
Pékin a lancé depuis les années 1990 plusieurs vaisseaux spatiaux « Shenzhou », construits sur le modèle des fameux « Soyouz » russes. Réputé plus sûr, le nouveau vaisseau est plus rapide, plus résistant à la chaleur, peut transporter davantage d'astronautes - jusqu'à six au lieu de trois - et est partiellement réutilisable. Des caractéristiques qui ouvrent au programme spatial habité chinois de nouveaux horizons.