Front social: Des syndicats d’enseignants du district en arrêt de travail

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La coordination régionale du district de Bamako du Syndicat des Professeurs de  l’Enseignement Secondaire des Collectivités  (Sypesco), a décidé d’arrêter le travail depuis le mardi 24 avril 2018, et ce jusqu’au vendredi 27 avril 2018.

Dans une correspondance adressée au gouverneur du district de Bamako, la coordination régionale du Sypesco demande le paiement des rappels de certains enseignants du secondaire relevant des Collectivités Territoriales de Bamako, la fin des magouilles dont sont victimes les enseignants du secondaire relevant des Collectivités Territoriales de Bamako, et la fin des prélèvements anarchiques opérés sur les salaires des enseignants du secondaire au mois de mars 2018. L’arrêt de travail est reconductible, si les revendications ne sont pas satisfaites.

Selon les informations, des agents payeurs des lycées auraient reconnu les faits d’avoir dissimilé les rappels de certains enseignants. Il faut rappeler que  certains rappels datent depuis 2012.

Cette nième grève des enseignants vient menacer de plus le déroulement  normale de l’année scolaire. Une rencontre était prévue hier entre le syndicat et le gouverneur. A la dernière minute cette rencontre aurait été reportée. En entendant, les enseignants continuent leur arrêt de travail et les élèves errent dans les cours des lycées publics, puisqu’il faut savoir que le Sypesco est aujourd’hui l’une des forces vives au niveau du secondaire à cause du nombre de ses adhérents.

O.D.

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2 COMMENTAIRES

  1. Eh oui tout à fait une Vérité Absolue qu’Allah nous assiste et nous fasse miséricorde yarabi nous ne savons plus quoi faire maintenant même les badauds est-ce la solution? non donc résignons-nous ses politiciens ont tout et peuvent s’évader à tout moment pour l’étranger nous laisser à notre sort conseil d’ami et merci pour la compréhension que Dieu nous en préserve et bénit le pays yarabi

  2. Les syndicats sont devenus des boîtes politiques. Les politiciens les manipulent et ils tombent dans leurs revendications maximalistes. Sérieusement il faut que le gouvernement malien dit la vérité à ces grévistes. Si le gouvernement malien n’est pas en mesure d’honorer les engagements qu’on le leur dise clairement. Que ceux d’entre eux qui ne sont pas satisfaits peuvent démissionner tranquillement. C’est aussi simple que ça. La démission est aussi une porte de sortie à la situation qu’ils disent être mauvaise.

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