Ce que je pense : Le rôle du binôme Famille-Ecole dans l’éducation

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La fonction première d’une société est d’éduquer, c’est-à-dire de faire prendre conscience à chacun qu’il peut se choisir un destin et s’efforcer de le réaliser. Il ne s’agit pas de fabriquer des hommes tous conformes à un modèle, ayant appris les mêmes réponses, mais des personnes capables de formuler de nouvelles questions. Ceci relève d’abord des obligations de famille – la famille en tant que cellule de base de la société -.

Daouda Tekete
Daouda Tekete

Ce fondement éducatif, socle indispensable à l’équilibre familial, se consolide par une gestion dynamique de l’école en vue de générer une qualité de vie qui privilégie l’épanouissement personnel, la confiance en soi, la socialisation, l’autonomie, le sens des responsabilités, la liberté, l’éfficacité, la créativité, le développement corporel, la curiosité d’esprit, l’esprit critique et la solidarité.

Cette solidarité va de paire avec une aide au développement qui ne résoudra rien par le miracle des seules lois du marché mais aura un effet avec un intense investissement dans le secteur de l’éducation, seul antidote à la prise en main par des intégristes religieux ou politiques transmettant leurs transes à des foules assommées par la misère et abruties par l’ignorance.

Un précepte de la sagesse africaine dit : “Sois riche sans orgueil, pauvre sans abattement, aies l’injustice en horreur, observe la piété, contribue au bonheur de tes concitoyens, réprime ta langue, ne fais rien avec violence, instruis tes enfants, apaise les querelles, regarde comme tes ennemis ceux de l’Etat: tel est le caractère de la vertu”.

Face à la situation actuelle que vivent l’école et le pays tout entier, puisse ce précepte germer et/ou se consolider dans l’esprit de chacun et de tous en vue de fédérer les énergies autour de l’école et de l’intégrer dans un projet global de promotion collective. Puisse t-il aussi et surtout (ce précepte) guider les acteurs et partenaires de l’école afin que les actes posés au quotidien contribuent à l’émergence de l’école de nos besoins, formatrice de citoyens patriotes et d’acteurs de développement.                                      

Daouda TEKETE

Journaliste

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2 COMMENTAIRES

  1. c’est bien dit tout ça. Encore un autre donneur de leçons ou prêcheur peut être, TEKETE pense comprendre mieux la problématique de l’éducation au Mali à nous dire du n’importe quoi. Des copier/coller des textes d’autrui pour une rentrée politique certainement. C’est une première cependant tu dois avoir pousser des racines en ces lieux sans mot dire. Qu’est ce que tu veux insinuer à travers cet article ? je rejoins mon prédécesseur “Quelle émission avez-vous initiée à l’ORTM censée prolonger l’éducation familiale, assurer la promotion de l’instruction scolaire ?’

  2. Profession de foi. Très bien dit, Monsieur Tékété. Il faut agir maintenant, et agir sur l’ORTM, la structure qui t’a faite, après la famille et l’école. Ma réaction n’a rien de personnel, je te regarde et admire pour érudition, mais je profite de ta tribune pour régler des comptes avec l’ORTM où tu as servi…en position telle que tu aurais pu changer le cours des choses ;;;de certaines choses. Arrêtez de nous parler d’éducation parentale ou scolaire lorsque vous abreuvez les enfants de telenovelas sud-américains juste bons à animer des familles de narcotrafiquants. Quelle émission avez-vous initiée à l’ORTM censée prolonger l’éducation familiale, assurer la promotion de l’instruction scolaire ? Ca n’(existe pas. Des cantatrices, du matin au soir, des héros et héroïnes sud américains, souvent travestis en indiens, dont ni la culture ni la morale ne sont transposables chez nous. Et que dire de maxi vacances, dont l’animateur est encore plus abruti que les élèves au concours, qui butent à chaque émission sur la même question : la date de départ du dernier soldat français ? 1960, repondent-ils toujours. Amen, pour tes prières.

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