64è Sommet de la Cedeao : Fin de l'interdiction de voyage pour les autorités maliennes

À l'issue des travaux, les dirigeants ouest-africains ont décidé de lever l'interdiction de voyage pour le président de la Transition et le Premier ministre Maliens dans l'espace Cedeao. Selon le communiqué final de la session, les responsables de l'organisation ont maintenu les sanctions contre le Niger et appelé à la libération de l'ancien président Mohamed Bazoum.
L'organisation ouest-africaine conditionne la levée des sanctions à une Transition rapide au Niger. À ce sujet, la réunion a désigné les chefs d'État du Bénin, Patrice Talon, du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé et celui de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, pour mener la médiation avec le Conseil national pour la sauvegarde de la partie (CNSP). Sur le plan de l'actualité politique dans la région ouest-africaine, la rencontre a clairement rejeté l'Alliance des États du Sahel (AES).
Au cours de la session, le président du Nigeria, Bola Tinubu, président en exercice de la Cedeao a estimé que le régime militaire perturbait la volonté populaire. Il souligne à ce titre l'engagement continu de la Cedeao pour des « plans de transition réalistes » et un soutien matériel pour restaurer la démocratie.
Le président nigérian a saisi l'occasion pour qualifier la création de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso et Niger), créée à Bamako en septembre 2023, de « tentative fantôme ». Une initiative qui vise, selon lui, à détourner l'attention de la quête démocratique et de la bonne gouvernance.
S'agissant des troubles en Sierra Leone et en Guinée-Bissau, la Cedeao a mis en garde contre les changements de gouvernement inconstitutionnels. Elle a manifesté son soutien aux gouvernements démocratiquement élus, et indexé des violations de sanctions de la part de certains États membres.
Aboubacar TRAORE
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