De la guignolade au Nord-Mali Ces guignols s’appellent Azawad, Ansardine, Aqmi et consorts

Vous vous dites touaregs ? Nous nous vous disons non, car nous connaissons bien les touaregs. Ils sont d’une noblesse, d’une dignité, d’une pureté, d’une honorabilité et d’une respectabilité sans faille. Ils  ne s’acoquinent jamais avec le diable. Ils ne sont jamais candidats à la traîtrise, à l’ingratitude, à la perfidie contre leurs parents.

On les a vus avec Firoun, combattre et mourir avec lui. Vous, vous étiez avec Khadafi. Où est-il ? Vous l’avez lâché, rejeté, abandonné dans les moments  difficiles. Méprisables chasseurs de prime !

En tout cas, si vous êtes touaregs, vous en êtes des plus indignes, puisque les touaregs pur sang ne tuent pas, ne volent pas, ne violent pas, ne brigandent pas.

Ce dessein cynique auquel vous êtes assignés par les narcotrafiquants en complicité avec un ancien président malien qui n’avait la tête que pour porter des cheveux, vous conduira dans les affres de l’enfer.

Le vaillant peuple du Mai vous traquera partout où vous êtes. Mort à vous, damnés de l’humanité !

Votre porte parole, dans son agence de tourisme a reçu la visite du satan de la drogue. Dommage ! Il n’a pas résiste à l’appât. L’esprit critique, l’esprit d’analyse, l’esprit de discernement dont il faisait montre à la FLASH se sont volatilisés. Puisse Dieu, l’assisté rapidement et qu’il les retrouve. Son salut est là. Nous le savons capable de transcendance.

Ces boit-sans-soif, ces ivrognes, ces drogués, ces vedettes de la voyoucratie ne doivent pas être de sa sphère de vie. Qu’il y prête une oreille attentive !

Comme lui, nous invitons tous les guignols à l’arrêt immédiat et sans condition de leur spectacle macabre, mausade, lugubre et tristement démoniaque qui ne nous chatouille point, qui ne nous égaye point, qui ne nous émerveille point.

Aussi, nous lançons l’ultime appel à Iyad, ce nouveau mannequin de l’islam et à ses lieutenants, à la farwest de cesser ici et maintenant la comédie puisqu’avant tout, ils doivent eux-mêmes apprendre d’abord à prier convenablement et régulièrement, car dans un passé non lointain, on ne les voyait pas prier. Les différents séjours de Iyad à la "Markas" de la "Daouwa" de Bamako ne démentiront pas cette attitude de mecréance.

Strapontins des organisations mafieuses des stupéfiants et de l’argent sale, soyez courageux en disant haut et fort que vous voulez un vaste dépôtoire de drogue et une ligne indépendante pour son écoulement. C’est cela la vérité pour laquelle vous vous battez sous la bénédiction et la cravache des grands maîtres de l’empire satanique de la drogue.

Prêcher toute autre raison que celle là relève d’une idiotie congénitale qui n’amuserait aucune conscience.

Réalisant aujourd’hui que vous êtes dans l’ignominie, dans l’infamie, dites nous : est-ce que votre personne ne répugne pas à votre conscience ? Est-ce qu’elle ne vous dégoûte pas ?

Chut !!!

Vous ne pourrez pas répondre, puisque la drogue et l’argent de la drogue tuent en l’homme le sens de la dignité, de l’homme, de la magnanimité et le rendent aphase.

Suppôts de satan, le temps presse. L’heure est à vous de répondre à cette invite à la repentance sous peine de vous retrouver illico dans l’enfer.

Quelque soit votre état d’ivresse, faites toujours vôtre comme formule incantatoire : "Le vaillant peuple guerrier du Mali ne plie jamais l’échine devant un ennemi, quelqu’il soit et il est toujours gagneur."

Dembélé Seydou

Professeur de philosophie,

Lycée Cheick Anta Diop