135ème session du Conseil d’administration de la BNDA : Des performances qui améliorent la position de la banque verte dans le peloton de tête du système bancaire

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C’est par visioconférence dans les locaux de la Société Malienne de Diffusion et de Transmission (SMDT) sous la présidence de Moussa Alassane Diallo que les administrateurs de la Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA) ont tenu la 135ème session de leur Conseil d’administration le 18 mai dernier. Constat unanime : la banque verte a réalisé des performances qui améliorent sa position dans le peloton de tête du système bancaire !

Plusieurs haut-cadres de la Banque dont, naturellement, le Directeur général Souleymane Waïgalo, ont pris part à cette session du Conseil d’administration. Selon Moussa Alassane Diallo, cette 135ème session du Conseil d’administration se tient dans un contexte particulier marqué par la crise sanitaire mondiale sans précédent du coronavirus (Covid-19). « A situation exceptionnelle, moyen exceptionnel : en conséquence, cette séance du conseil se tient par visioconférence », a déclaré le Président du Conseil d’administration de la Banque verte.

Cette pandémie, a-t-il fait savoir, a eu une répercussion inégalée sur les relations économiques et sociales avec des mesures de confinement, l’arrêt des voyages internationaux, le dérèglement des activités économiques nationales et du commerce international. «Ainsi, les risques majeurs qui pèsent sur le continent africain en général et sur le Mali en particulier résident dans les conséquences socio-économiques liées au ralentissement de l’économie mondiale suite à cette pandémie et de la gestion de la crise par les différentes autorités politiques, administratives et sanitaires. Le FMI prévoit que le PIB mondial devrait s’établir à – 3,3%. L’économie mondiale entrera donc en récession en 2020. En zone UEMOA, le taux de croissance, selon la BCEAO, devrait chuter de moitié et s’établir à 2,7%. Les prévisions pour l’économie malienne sont plus pessimistes puisque le Mali pourrait entrer en récession (le PIB pourrait baisser à -2%) », a souligné Moussa Alassane Diallo. Il a rappelé que la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a annoncé le 21 mars 2020 des mesures d’urgence de soutien aux banques et le financement de l’activité économique dans l’Union. Il a recommandé à la Direction générale de la BNDA de tenir informé le Conseil d’Administration sur la mise en œuvre de toutes les mesures décidées par la BCEAO.

13 milliards d’impôt payés en 2019, un total de bilan de 498 milliards FCFA

Le Président du Conseil d’administration a annoncé que la BNDA a contribué à hauteur de 75 millions de FCFA à l’effort national de lutte contre le coronavirus (Covid 19). « Je voudrais saluer votre esprit de solidarité, de générosité et votre soutien au Mali, à son gouvernement et à ses populations dans cette circonstance exceptionnelle et difficile liée à la gestion du Covid-19 », a-t-il souligné à l’adresse des administrateurs. Moussa Alassane Diallo a salué les dispositions prises par la direction générale de la banque à travers la Note d’information du 17 mars 2020 pour la mise en œuvre effective des mesures de prévention décidées par le gouvernement du Mali.

A en croire Moussa Alassane Diallo, l’exercice clos au 31 décembre 2019 représente la quatrième année de mise en œuvre du Plan de développement à moyen terme 2016-2020 de la banque verte. La Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA) a réalisé un résultat avant impôt de 12,3 milliards de FCFA et un résultat net de près de 10 milliards de FCFA avant de porter ses fonds propres et assimilés à 66 milliards de FCFA en 2019, en augmentation de 11%. Le Produit Net Bancaire (PNB) passe de 36,5 milliards FCFA à 40 milliards FCFA en 2019, soit une augmentation de 10%. Le coefficient d’exploitation est 51% avec un total de bilan de 498 milliards FCFA. Au 30 septembre 2019, la Banque verte détenait 11,2% des dépôts bancaires, 12,5% des crédits bancaires. Le portefeuille-clientèle de la banque a connu une progression de 6%. L’activité crédit se développe et s’adresse à tous les secteurs de l’économie malienne, l’agriculture demeurant le cœur de métier de la banque.

Fidèle à sa vocation de banque agricole, elle a injecté 267 milliards FCFA en 2019 dans le financement de l’agriculture pendant qu’elle a consacré 80 milliards de FCFA au financement des équipements et de l’habitat des particuliers. Quant aux PME-PMI, le volume des engagements en leur faveur a augmenté de 44% en passant de 87 milliards 099 millions de F CFA en 2018 à 125 milliards 703 millions de F CFA en 2019.

Pendant l’année écoulée, la BNDA a accordé 29 milliards de FCFA à des entreprises appartenant à des femmes ou gérées par elles, des groupements féminins ou des femmes salariées du public, du privé, de l’armée ou para-militaires. Au même moment, la banque a accompagné sept (7) institutions de microfinance pour un montant de 2 milliards 929 millions de FCFA contre 2 milliards 600 millions de FCFA en 2018, soit une augmentation de 12%. La banque verte a contribué à la solidarité nationale, notamment à travers les impôts payés à l’Etat en nette progression conformément à l’évolution de l’activité. Les impôts payés totalisent 13 milliards de FCFA en 2019 contre 12 milliards FCFA en 2018.

Le financement annuel de l’économie malienne par la BNDA augmente de 10% (46 milliards) et s’établit à 506 milliards FCFA en 2019, dont 53% pour l’agriculture. Banque de proximité, elle contribue à l’amélioration de la bancarisation de la population malienne à travers 48 Points de vente, 72 Guichets automatiques (GAB) et des services  diversifiés offerts.

Ce qui fait dire au Président du CA que la BNDA améliore sa position dans le peloton de tête du système bancaire malien tout en demeurant le premier partenaire financier de l’agriculture malienne. «Ces performances ont été réalisées grâce à une adaptation constante des moyens de production aux nombreux défis. La banque a su améliorer ses performances malgré un contexte difficile marqué par la rareté et le renchérissement des ressources financières, et la crise sécuritaire qui accentue l’insolvabilité des clients », note Moussa Alassane Diallo. Pour consolider ces acquis, le Directeur général de la banque verte, Souleymane Waïgalo et sa dynamique équipe poursuivent la mise en œuvre du projet digital, la réforme organisationnelle et les réformes réglementaires.

Chiaka Doumbia

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