Sarkozy-Hollande-Macron : Ces présidents français qui ont semé la pagaille au Mali !

6

Les locataires anciens et  actuels de l’Elysée  ont été tous enfermé dans une et même logique, les mêmes calculs, et les mêmes actes de déstabilisations perfides contre la souveraineté du Mali. Sarkozy, Hollande et Macron partagent en commun cette posture néocolonialiste envers notre pays. Cependant, les nouvelles Autorités maliennes ont décidé de rompre définitivement avec cette  politique et de réécrire une nouvelle page des relations entre le Mali et la France.

Sarkozy, l’homme du MLNA.

Nicolas  Sarkozy  a toujours été indexé d’être à la base du déclenchement de la rébellion touarègue, le 17 janvier 2012, au Mali. Il a agi pour diverse raisons.

En 2011, le Président ATT a rejeté l’accord de réadmission que la France proposait à notre pays et sa requête pour installer à Gao une unité militaire mobile pour sécuriser ses prochains investissements dans le nord de notre pays Déjà !

Au terme du premier accord, la France pouvait faire expulser autant de maliens qu’il lui plaira. A la veille d’élections, expulser des immigrés, crédite son auteur des voix de l’extrême droite française pour l’emporter au deuxième tour.

La furie de Sarkozy contre le Mali, face au rejet de ses requêtes,  est à son comble. Il faut faire payer  à ATT ce crime de «lèse-majesté » ​Aussitôt, la conquête du nord du Mali, est engagée. Nous sommes au dernier trimestre de l’année 2011. Le processus du renversement de ATT est entamé. Mais l’objectif visé va au-delà. Il est beaucoup plus vaste et plus profond. Il est lancé au nord ou les combattants et l’équipement militaire sont disponibles en quantités impressionnantes.

Une conquête d’autant plus facile que les combattants exfiltrés de Libye, bénéficient sur place du précieux appui du MNLA et autres groupes rebelles. Ils mènent les batailles ensemble mais avec des objectifs différents.

Pour les bandes jihadistes, le Mali doit devenir une République islamique. Pour le MNLA, est arrivé le moment tant rêvé de s’affranchir de l’autorité de l’état malien.

L’armée subit de lourdes défaites qui accélèrent l’avancée des bandes terroristes vers le centre. Les manigances de Paris se multiplient contre le Président ATT. Il est finalement renversé le 22 mars 2012. Nicolas Sarkozy jubile, mais n’est pas réélu.

Pendant ce temps à Paris, des responsables français multipliaient des déclarations qui dévoilaient leurs intentions et le soutien de la France à la rébellion. Ainsi, Alain Juppé, le ministre français des Affaires Etrangères de l’époque déclare, le 7 février 2012, devant le Sénat français : « La rébellion touarègue a remporté récemment d’importants succès militaires au Nord du fleuve Niger. (…). Un cessez-le-feu immédiat est pour nous impératif ». A sa suite, le ministre français de la Coopération de l’époque, Henri De Rain Court, le 21 février 2012, toujours devant le Sénat enchaine : « Le non-respect des accords d’Alger de 2006, venant après l’échec de ceux de 1992, a incontestablement alourdi le climat entre les Touaregs et les gouvernements maliens ».

Hollande, l’ami d’IBK

Le socialiste François Hollande succède à l’homme de droite. Le Mali tombe dans le piège bien structuré sur le plan stratégique. En effet, le Président de la Transition, Dioncounda Traoré, demande, en janvier 2013, à son camarade François Hollande, membre comme lui, de l’Internationale socialiste, un appui aérien. Mais des forces terrestres foulent aussi le sol malien en  janvier 2013.

François Hollande le 11 janvier 2013 déclare  lors d’une conférence de presse lorsqu’il parlait des buts de l’intervention française au Mali : «Arrêter l’agression terroriste qui consistait à vouloir, y compris jusqu’à Bamako, le contrôle du pays, sécuriser Bamako, permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale». Cependant, Hollande a réalisé exactement l’inverse en ce qui concerne l’intégrité territoriale du Mali.

Curieusement, c’est l’armée française, la force SERVAL, qui a ramené de Mauritanie les éléments armés du MNLA (mouvement national de libération de l’Azawad) Ce mouvement séparatiste avait été mise en déroute par ses alliés djihadistes entre 2012 et 2013. La force SERVAL leur a ouvert le chemin pour revenir à Kidal, les a imposés tout en empêchant l’armée régulière du Mali d’y pénétrer. Il s’agit de mettre à votre connaissance des informations sur des assassinats de masse au Mali contre l’armée et la population maliennes avec la complicité directe ou indirecte de l’armée française aux ordres de François Hollande, Laurent Fabius et Jean Yves Ledrian l’ancien avocat des mouvements indépendantistes bretons, notamment dans la ville de Kidal le 21 mai 2014.

En Outre, IBK dont la gestion calamiteuse  est considéré, au Mali comme à l’étranger, comme une déception a toujours bénéficie du soutien français à travers son Ami ‘’Hollande ’. Ibrahim Boubacar Keita, c’est le chef d’État africain que François Hollande a si souvent reçu à l’Élysée et dont il a salué la victoire en 2013… En retour, IBK était au premier rang de la marche du 11 janvier 2015 à Paris, après les attentats contre Charlie Hebdo et l’hyper casher de la Porte de Vincennes.

Quand le vieux président, profrançais par excellence, fut élu, en août 2013, quelques mois après la guerre lancée par la France au Mali, les autorités françaises ne tarissent pas d’éloges à l’adresse de lui qu’elles souhaitaient voire à la tête du Mali. Quelques semaines plus tard, François Hollande est le seul chef d’État occidental à se venir à Bamako pour assister à la « cérémonie d’investiture internationale » d’IBK. Pour la circonstance, une forte une délégation française composée de quatre ministres (Affaires Étrangères, Défense, Développement et Francophonie), des parlementaires, ainsi que des membres du PS ont accompagné Hollande.

Et pendant sept longues années, IBK s’est plié aux désirs et autres diktats des dirigeants français. Jamais dans l’histoire du Mali, un président malien ne s’est mis au service de la France comme le vieux président. Et pour preuve : il a été le seul chef d’état malien à avoir offert à la France un cadeau royal sous la forme d’un accord défense signé en 2014. Des avenants y auraient été ajoutés en 2016 comportant des clauses encore plus attentatoires à la souveraineté du Mali.

 Macron, le pyromane

Emmanuel Macron n’a jamais accepté la chute en  août 2020, de Ibrahim Boubacar Kéïta, cependant, il s’accommodait  tant bien que mal de  la  Transition dirigée par Bah N’Daw et son Premier Ministre Moctar Ouane  (septembre 2020-mai 2021).  Ces derniers  étaient en somme un prolongement  du régime défunt d’IBK. En effet, le Président Ba N’Daou, quelques jours seulement de son retour à Paris, a procédé au choix des hommes dans le nouveau gouvernement sans consulter le vice-président de la Transition dont il n’ignore pas les prérogatives définies par la Charte. Tout simplement, il avait été requinqué lors de son séjour dans la capitale française. .

L’actuel président français a ouvertement déclaré obtenu avec Bah N’Daw, en quelques mois, ce qu’il n’a pas pu avoir de ses prédécesseurs en plusieurs années. Cette déclaration a été largement commentée et interprétée à Bamako et ailleurs.

Mais, la Rectification  de la transition intervenue le 24 mai 2021 avec Assimi Goïta, comme Président de la Transition et Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre  a radicalement changé  les rapports entre Paris et Bamako.  Et depuis, le Président Macron multiplie  les coups bas, les invectives, les discours incendiaires, discourtois, haineux et diffamatoires à l’endroit des nouvelles Autorités. Ces agissements traduisent  le désarroi du président français face à la volonté  des Autorités  de prendre un nouveau virage pour la restauration de la dignité et de la souveraineté de notre pays.

En effet, après avoir constaté l’échec de neuf ans de présence des forces étrangères (Barkhane, Takuba, MUNISMA),  les  Autorités décident  de diversifier leurs partenaires, en se tournant notamment, vers la Russie qui, a en si peu de temps, réussi à équiper et à former nos forces armées.

Ce choix assumé,  entraine la colère de la France qui annonce de façon unilatérale, son retrait du Mali. Retrait qui fera dire au Premier Ministre Choguel Kokalla Maïga à la tribune des Nations-Unies en septembre 2021 que, « la France a abandonné le Mali en plein vol ». A cet évènement, s’ajoute, l’expulsion en janvier 2022, de Joël  Meyer, ambassadeur de France au Mali, pour des propos hostiles, subversifs et outrageux. Depuis, l’Elysée ne manque aucune occasion pour, vilipender et menacer les Autorités de la Transition.

Autres ripostes des Autorités, c’est le retrait des licences de RFI et de France 24, mises à contribution par l’Elysée, pour discréditer régulièrement le pouvoir en place et nos forces armées qu’elles accusent d’exactions sur les populations civiles au Centre du Mali et dans la zone de l’Office du Niger et de prétendues disparitions de citoyens mauritaniens à la frontière entre les deux pays. C’est dans ce contexte de complot international, qu’interviennent la rupture avec effet immédiat, des accords de défense avec la France et ses partenaires européens de Takuba, le 02 mai 2022, leur départ du Mali et le rappel à l’ordre de la MINUSMA. Et le départ du dernier soldat de barkhane en août 2022.

Le dernier épisode de bras de fer engagé entre les nouvelles autorités maliennes et la France est cette accusation formulée par Bamako contre l’ex-puissance coloniale. En effet, le Mali vient de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU, pour qu’il statue sur certaines activités subversives que la France mène dans le septentrion malien. Des activités qui vont de l’espionnage à la violation de l’espace aérien, en passant par le soutien aux groupes terroristes. Ces accusations sont étayées par des preuves dont certaines sont déjà portées à la connaissance de l’opinion. Et Bamako se dit prêt à apporter toutes les preuves des activités subversives de la France dans le Nord du Mali. Et ces preuves seront mises sur la table devant les membres du Conseil de sécurité

Mémé Sanogo

Commentaires via Facebook :

6 COMMENTAIRES

  1. Hollande, Sarkozy et Macron sont des veritables idiots et ecerveles, qui ne savent pas reflechir car trop idiots.

  2. Nous sommes tous plus ou moins d’accord sur un point , quand un pays est dans la merde et bien on le laisse dans sa merde. Car comme le dit l’adage : fait du bien à un malien et il te chiera dans la main.

  3. Maintenant que nous sommes au courant de ce que vous racontez et que l’armée française a quitté le Mali, et si vous nous disiez comment le Mali peut avancer ? Vous savez, indépendamment de la véracité des faits reprochés à la France ou à d’autres, aucun pays ne peut avancer seulement en imputant ses malheurs aux autres.

  4. Maintenant que nous sommes au courant de ce que vous racontez et que l’armée française a quitté le Mali, et si vous nous disiez comment le Mali peut avancer ? Vous savez, indépendamment de la véracité des faits reprochés à la France ou à d’autres, aucun pays avancer seulement en imputant ses malheurs aux autres.

  5. La spécialité et la particularité du Mali est que tout ce qui ne va pas dans ce pays est la faute aux autres. C’est pourquoi on se demande s’il y aura une solution à nos problèmes.

  6. No matter what angle of review you take french NATO have for at least decades in Negroid Africa held to method of create chaos to enable plundering. All NATO obtain from Negroid Africa by creating chaos to plunder could have easily been obtained by equitable business dealing. There is clearly major element of desiring to cleverly destroy Negroid Africans within NATO method. Weak or /plus stupid Negroid African leaders tend to point to being befriended by french NATO leaders as if that was condition that prevented french NATO from creating chaos to plunder Negroid Africa. It did not plus it is cowardly act to imply being befriended by NATO leaders prevent or prohibit NATO from plundering Negroid African nations. We must ceaselessly loudly proclaim NATO destructive actions in Negroid Africa plus obligate all Negroid African leaders to publicly respond to our claims or be openly viewed as traitors who should be removed from leadership in Negroid Africa. Now is time Negroid Self Reliance Movement must prevail throughout Negroid Africa.
    French NATO have always in dealing with Negroid Africans deal from position of imposing lying trickery or clever military actions. We must not hide information of like actions plus reveal them in real time not five years after their occurrence. To wait in revealing NATO destructive actions in Negroid Africa is cowardly act plus should be immediately revealed in hope of preventing continuation of such actions that openly help facilitate NATO creating chaos to plunder Negroid Africa.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

Comments are closed.