Edito : 2019, une année porte-bonheur pour l’Algérie

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La 32ième édition de la coupe d’Afrique des nations de football  a connu son épilogue avec le sacre des Fennecs algériens au détriment des lions du Sénégal. Par cette belle victoire, l’équipe nationale de football vient d’offrir à son peuple le plus beau cadeau et du coup parachève la grande prouesse politique sur le régime autoritaire d’Abdel Aziz Bouteflika et son clan.

Les algériens de l’intérieur comme ceux de la diaspora étaient aux anges le vendredi soir après le coup de sifflet final de l’arbitre camerounais. Leur équipe de football a remporté pour la deuxième fois la Coupe d’Afrique des Nations, après l’édition de 1990. Cette victoire était la plus belle puisqu’elle vient couronner celle acquise politiquement par le peuple algérien après plus de cinquante-sept ans de dictature et de règne sans partage du Front de Libération National, FLN. Cette victoire est d’autant plus importante qu’elle a donné un élan de plus aux politiques et au peuple pour mener à bien le processus politique en cours. Elle a été une occasion idoine aux algériens de quelque bord politique qu’ils soient et partout à travers le monde de la fêter dans la communion. Les supporteurs parlent de la troisième grande victoire, d’où le slogan, et un et deux et trois. Il faudrait ajouter une quatrième qui est celle de l’indépendance acquise au prix du sang en 1962.

Parlons du parcours de l’Algérie, une équipe que bon nombre d’experts n’ont pas vu venir avant le coup d’envoi du tournoi. Comme un don du ciel et portée par l’élan révolutionnaire,   l’équipe a surpris à l’entame de la phase finale par la qualité de son jeu, par sa détermination et par son envie de soulever le prestigieux trophée tant convoité en guise de soutien au Peuple dans son combat pour la liberté et la démocratie. Elle n’était pas parmi les équipes favorites, mais très vite, elle s’est imposée dès les matchs de poule comme l’une des équipes prétendantes au sacre final, sortie première de sa poule avec trois victoires sur trois matchs. Depuis lors, tous les grands analystes l’ont mis sur orbite comme étant un prétendant sérieux. Au finish, elle s’est classée première et est devenue du coup  la meilleure équipe  du tournoi avec la meilleure défense et la meilleure attaque. Elle a gagné tous ses matchs jusqu’en finale.

Quant à son challenger du jour, les lions du Sénégal, disons tout nettement que  les Dieux du stade n’étaient pas avec eux, et il était écrit dans leur destin qu’ils perdront cette deuxième finale après celle jouée en 2002 au Mali contre le Cameroun. Ils n’ont pourtant pas démérité, dominateurs du début jusqu’à la fin sans pouvoir marquer le moindre goal, ils ont été maladroits devant le but algérien et au finish le but matinal marqué à la deuxième minute de la rencontre a été l’unique et a permis à l’Algérie de monter sur la plus haute marche du podium continental. Vivement, la prochaine édition, c’est-à-dire en 2021 au Cameroun !

Youssouf Sissoko  

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