Un homme religieux très politique

Cet homme de la plus haute structure islamique trouve bien de choses à redire aujourd’hui. Il s’offusque de ce que Charlie Hebdo avait fait de la liberté d’expression. Il semble oublier, avec tous ses amis en quête de formation, que la France est un vrai Etat de droit ou les décisions se font au nom du peuple et s’exécutent sans équivoque. Cet homme religieux très politique  justifie le terrorisme et tente d’innocenter les musulmans. Bravo à lui, un ami d’Iyad Ag Ghali avec qui des bamakois priaient ici sous les colonnes des mosquées à Badalabougou et à Sokorodji. Que Charlie hebdo dessine le prophète n’est en rien un crime, ni au Mali ni dans aucune démocratie. Et qu’est ce que cet homme religieux très politique a fait ou dit, lorsqu’Elhadj IBK s’est transporté à Paris pour dire non à l’acte des frères Kouachi principaux bourreaux des confrères du journal caricatural. IBK s’était même dit Charlie. Peut-on  nier que ceux qui font ce prétendu jihad  se réclament de l’islam ? Non, ils sont des musulmans pratiquants, ils ont même appliqué la charia au Nord et cet homme religieux très politique les a vu à l’œuvre sans jamais dire ou faire rien de concret. Que les super musulmans lèvent la tête et regardent au ciel, ils sauront que la vraie lumière provient d’en haut. Au Mali et ailleurs, ce sont des arabes et des musulmans qui versent le sang. Pour le djihad et pour le terrorisme, malheureusement l’islam a ses fils dans bien de carnages. Nous les voyons dans les bandes sonores, sur des chaines de télévisions musulmanes, revendiquer des attaques criminelles et terroristes, toujours selon eux-mêmes, au nom de l’islam. Qu’est-ce que cet homme religieux très politique peut dire d’Amadou Kouffa, un malien 100%, de surcroit un prédicateur qui faisait prier. Au nord, ils ont cassé des mausolées, ils ont coupé des mains, ils ont interdit les mèches et ils ont même pointé leurs armes sur des imams en pleine prière, quelles ont été les réactions de cet homme religieux très politique et de tous les autres de ce conglomérat religieux ? Certains savaient déjà prier avant cet homme religieux très politique dont l’aspiration se heurtera tôt ou tard à la grande lueur de la démocratie qui n’est pas forcément religieuse. Comment vouloir défendre un prophète dont il ne célèbre ni la naissance ni le baptême ? Quelle mention donner à un islam où les partisans se font la guerre autour d’un imamat. Peu importe ceux qui font la conception du djihad et du terrorisme, ce sont des pseudo-musulmans qui exécutent l’horreur en se faisant exploser dans des mosquées et dans des marchés. L’Arabie Saoudite applique jusqu’à ce jour la charia dans toute sa rigueur. Avec le Qatar, l’Iran, la Turquie ces pays financent les groupes fondamentalistes et terroristes. Ces mêmes pays financent des mosquées en Afrique et au Mali, alors comment comprendre les musulmans ? Comme l’opposition républicaine et démocratique malienne constituée  de « PETITS MESSIEURS », lors du voyage du président IBK en France, cet homme religieux très politique,  tente  aussi de saboter les succès palpables et vérifiables d’un terrorisme et d’un djihad profondément prônés par des musulmans.  Un autre pays musulman a récemment mis en cause le niveau de nos imams et leur a même offert des formations afin qu’ils soient professionnels. Que cet homme religieux très politique  sache que dans une démocratie comme le Mali, la religion peut avoir le pouvoir d’autant plus que c’est le bâton de pèlerin de Ladji, mais en France, Hollande ne porte pas la croix, cependant cela ne l’empêche pas d’être croyant. On ne peut pas approuver ce que font ces jihadistes dont nous en connaissons plusieurs et ne pas accepter les mesures draconiennes que prévoient les autorités, cela serait suicidaire. Avec la burqa, nous attendons que cet homme religieux très politique sorte avec ses électeurs pour faire chanter  son ami président qui l’a imposé dans une élection d’une instance islamique qui rate tout ce qu’elle fait depuis deux ans.  L’islam n’est pas une propriété privée et nul ne détient le monopole de l’interprétation. Les Tidjanya,  wahabya, quadrya, soufi, ahamadya, An sardine et autres  sèment la confusion loin d’un islam, vrai, unitaire, apolitique et non lucratif. J’assume chacun de mes mots qu’il fasse rire ou qu’il fasse pleurer. Si c’est au nom de l’islam que nous devons juger les leaders religieux, nous nous rendons compte qu’il ne leur manque que leur candidature politique. Leur DPG étant déjà connue. Celle d’instaurer la charia dans une République ou le président maintient leur présence dans tous ses discours. Une contribution de Ammi  Baba  Cissé  ABC (pour maliweb.net)