Construire une paix durable à travers l’éducation : C’est possible !

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Le ministère de l’Education nationale, en partenariat avec l’Unesco, a organisé un atelier de validation du Guide révisé et de formation des formateurs à l’endroit des cadres du MEN. La session se tient du 13 au 16 septembre et du 18 au 19 septembre 2023 au CNR-ENF de Bamako.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre le département de l’éducation et le Bureau de l’Unesco au Mali à travers le Projet Caped.

L’objectif de cet atelier est de procéder à la validation du Guide de formation des formateurs sur la prévention de l’extrémisme violent, la promotion de l’Etat de droit et les concepts liés au genre et assurant la formation des formateurs à son utilisation. Ces formateurs qui sont au nombre de 30 personnes seront chargés par la suite de former le personnel enseignant du secondaire dans les communes de Mopti.

La question de l’éducation est primordiale pour restaurer la paix. Selon le directeur national de la pédagogie, Babri Galledou, l’éducation a été toujours considérée comme une institution sociale permettant de mieux inculquer au citoyen les bases d’une bonne citoyenneté et de bâtir en lui les valeurs et les fondements de toute nation.

Il dira que c’est dans un contexte préoccupant que le Mali, à travers le ministère de l’Education nationale en partenariat avec le Bureau de l’Unesco a sollicité l’accompagnement d’un consultant international pour intégrer de nouvelles thématiques dans les programmes d’études du secondaire et développer un guide de formation comme outil précieux pour assurer la formation de 30 cadres du département de l’Education nationale.

Les populations du sahel sont fragilisées par l’enrôlement massif des jeunes dans les groupes d’extrémisme violent. Une situation soldée par un taux élevé d’échecs scolaires, de chômage et d’abandon de la couche sensible, avec un risque trop grand d’utilisation de jeunes et d’adolescents à cause de leur méconnaissance des enjeux et des défis liés à l’action de leurs bourreaux faisant d’eux des boucliers. Ces jeunes sont enrôlés, exploités et sont aussi victimes de toute sortes d’abus et de pressions ou l’exercent eux-mêmes sur leurs concitoyens de manière volontaire ou involontaire sous l’effet des substances psychotropes.

“Cet exercice est un travail remarquable qui va nous permettre la poursuite des activités pédagogiques pour mieux prévenir l’extrémisme violent sur la base de nouvelles approches et techniques pédagogiques novatrices tout en amorçant un nouveau départ, tenant compte de nos valeurs et principes”, ajoutera M. Galledou.

Zeïnabou Fofana

 

 

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