Deux poids, deux mesures à l'Ecole normale supérieure : Les frais de stage et de mémoire des élèves en lettres de l'année scolaire 2011-2012 de l'Ensup bloqués

Pourquoi cette lenteur dans le traitement d'un dossier quant on sait que le budget de l'année 2011-2012 consacré à l'Enseignement supérieur est en voie de clôture et que les étudiants des autres filières dudit établissement ont perçus leur pécule depuis le 15 octobre 2012. La deuxième année de l'Ecole normale supérieure est sanctionnée pour les élèves Professeurs d'enseignement supérieur (PES) par un stage et par l'élaboration d'un mémoire. Les frais de stage effectué dans un établissement de la place s'estiment à 8750 CFA par mois. Ce qui nous ramène à une somme de plus de 75 000 F par an. Cette somme associée au frais de mémoire qui fait 25 000 F CFA s'élève à plus de 100 000 FCFA. Voilà en tout ce à quoi se chiffre l'argent des étudiants de l'année scolaire 2011-2012 bouclée depuis de juillet 2012 par des soutenances.
Par contre, les étudiants des autres filières de l'Ensup ont perçu leur argent depuis le 15 octobre 2012. Ceux de la filière lettres qui ont été victimes d'omission attendent avec impatience la réaction des autorités scolaires et universitaires. Afin d'être rétablis dans leur droit, ils ont engagé depuis le 18 octobre des démarches au Cenou d'où ils ont été mis en contact avec l'inspecteur des finances Sylvie Kéita du service bourse, logement et restauration. Cette dernière que nous avons approchée hier, affirme que le dossier est jusqu'à présent en cours de traitement. Elaboré par le Cenou, d'après les dernières informations, le projet n'a pas quitté le ministère de l'Enseignement supérieur et cela depuis plus de deux mois maintenant. La question que l'on se pose est de savoir les raisons de cette lenteur administrative dans le traitement de ce dossier. Quand on sait que les budgets de l'année 2011-2012 seront clôturés ce mois-ci. Serait-il dû à une négligence du personnel du ministère ?
Tout compte fait, les étudiants pénalisés qui sont depuis lors tournés en bourrique attendent user de tous les moyens nécessaires afin d'être rétablis dans leurs droits. Notons qu'après le ministère, le dossier doit revenir encore au Cenou qui à son niveau doit l'envoyer au trésor. Avant qu'il n'arrive à Ecobank.
RAMATA KEITA
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