Enseignement supérieur : le CEN-SNESUP exprime son ras-le-bol avec un préavis de grève de 144 heures
Face à la non satisfaction de ses revendications, le Comité Exécutif National du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (CEN-SNESUP) a déposé sur la table du gouvernement un préavis de grève de 144 heures allant du lundi 07 juillet au samedi 12 juillet, automatiquement renouvelable.

Le Comité Exécutif National du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (CEN-SNESUP) menace de reprendre la grève. Dans un préavis en deux points déposé sur la table du ministre de Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, dont maliweb.net s’est procuré une copie, le CEN-SNESUP décide d’observer une grève de 144 heures allant du lundi 07 juillet au samedi 12 juillet, automatiquement renouvelable.
Dans son préavis, le syndicat réclame la finalisation de la procédure de la prime de recherche avec rappel à compter de la date de signature de l’ordonnance de 2017 et le paiement intégral des heures supplémentaires et des tâches liées aux examens. Des revendications, faut-il le rappeler, avaient l’objet de plusieurs préavis de grève et demeurent jusqu’ici non satisfaites. De quoi courroucé le syndicat qui s’insurge contre l’attitude de la partie gouvernementale face à ses préavis de grève.
Le dépôt de cet énième préavis de grève pour les mêmes points de revendications fait suite à l’Assemblée générale unitaire de la coordination des syndicats de l’Enseignement supérieur tenue le 17 juin à FST (ex FAST), sur la colline de Badalabougou. Un conclave qui s’est tenu dans un contexte très éprouvant voire de plus en plus insupportable pour les travailleurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, selon Dr Alou DIARRA, secrétaire général du CEN-SNESUP. Et pour cause : les conditions de travail se dégradent, les points de revendication peinent à être satisfaits et toutes les promesses données par le gouvernement de transition n’ont, jusqu’à présent, pas été respectées.
Il faut rappeler que le CEN-SNESUP avait déclenché en mars 2025 un arrêt de travail pour protester contre le refus persistant du gouvernement de payer les heures supplémentaires et les tâches liées aux examens effectuées par les enseignants-chercheurs et personnels administratifs de l'enseignement supérieur. Un mot d’ordre qu’il a fini par suspendre en raison des engagements pris par les autorités de la transition.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
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