Entrepreneuriat national, Emploi et Formation professionnelle : Un semestre bien rempli d'activités pour la concrétisation d'une volonté politique !
Le Ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a contribué de manière significative à la formation, l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes au Mali, tout en améliorant les infrastructures et en mettant en place des stratégies durables pour l’avenir.

Le département, sous le leadership de Madame Oumou SALL SECK, s’est attelé à traduire en actes concrets les préoccupations des plus hautes autorités du Mali. Preuve éloquente : cette série d’activités qu’elle a menées tambour battant au cours des six (6) derniers mois.
Conformément à la Vision de Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition, Chef de l’Etat, et aux Orientations du Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye Maïga, le Ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a pour mission d’élaborer les éléments de Politique nationale en matière d’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Le moins que l’on puisse dire au regard de ce qui suit, est que Madame Oumou Sall Seck et ses cadres ne se sont point accordé de repos.
Sur le registre de la promotion de l’entrepreneuriat, le département a procédé avec succès à l’élaboration de la Stratégie nationale de l’Entrepreneuriat et son plan d’action 2025-2029, dont le coût total de la mise en œuvre est de 20 milliards de francs CFA. Une autre réalisation de taille est le lancement du Programme de sensibilisation à l’entrepreneuriat auprès de 4 730 jeunes dans les établissements scolaires et universitaires. Il a également accompagné 800 jeunes à élaborer leurs plans d’affaires. Et ce n'est pas tout : le Gouvernement et ses partenaires ont aussi financé, pour un montant de 2 577 399 400 de francs CFA, 584 entreprises créées ou accompagnées au profit des jeunes hommes et femmes dans les régions de Kayes, Koulikoro, Kita, Bougouni, Dioïla, Koutiala, Sikasso, San, Ségou, Mopti, Tombouctou et le District de Bamako.
Le département a aussi assuré le Mentorat des jeunes, financés en accord avec l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers du Mali et l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali.
D’un coût de 5 778 505 504 de francs CFA, le Projet à Impact Rapide (PIR) élaboré à l'initiative du Président de la Transition, traduit la ferme volonté politique de soutenir les jeunes et les femmes des 19 régions et du District de Bamako.
La Deuxième phase du Projet de Formation professionnelle, Insertion et appui à l’Entrepreneuriat des Jeunes Ruraux (FIER II) est aussi opérationnelle. Financé par le FIDA sur un prêt de 59,5 milliards de francs CFA pour une durée de sept ans, le FIER II doit toucher quelques 60 000 jeunes ruraux.
Attention particulière aux femmes défavorisées et personnes en situation de handicap
Placé sous la tutelle du Ministère, le Programme PARTICIP a démarré sous de bons auspices. L’ambition des autorités est de former et d’insérer 4 000 jeunes maliens, âgés de 15 à 35 ans, dont 40% de femmes.
Le Ministère en charge de l’Entrepreneuriat national a accompagné l’insertion socioéconomique de 481 femmes défavorisées et personnes en situation de handicap, à travers la création ou le renforcement de leurs Activités génératrices de revenus-AGR. Son accompagnement a également concerné 40 associations de jeunes et de femmes de la région de Tombouctou, dont les activités ont été impactées par les inondations, la crise énergétique et le départ des forces étrangères. L'incidence financière est de 20.000.000 francs CFA.
Conformément aux instructions des plus hautes autorités de la république, le département a appuyé la formation de 2 719 jeunes, femmes et personnes en situation de handicap en coupe-couture, coiffure-esthétique, agro-alimentaire, saponification, gestion des projets, techniques culturales, en conduite automobile jusqu'à l'obtention de leurs permis de conduire, etc.
Grâce à un engagement personnel du Chef de l’Etat, a été rendu possible le placement en stage de formation professionnelle de 5 000 jeunes des 13e et 14e contingents. La prise en charge financière est revenue respectivement à 1.130.867.423 FCFA et 960.183. 330 francs CFA.
Trois (03) Espaces d’Orientation Jeunesse (EOJ) ont été inaugurés dans la Région de Gao. Le département a en outre offert des kits d’insertion à 257 jeunes de Gao et de Kidal pour un montant de 273.000.000 francs CFA avec l’appui de la Coopération luxembourgeoise.
On note aussi la formation et l’insertion avec remise de kits au profit de 100 jeunes de Tombouctou pour un coût d’environ 50 millions francs CFA sur financement du Gouvernement du Mali.
La formation professionnelle est au cœur des interventions du département. Les Centres de Formation Professionnelle de Sikasso et Markala ont ouvert leurs portes respectivement le 27 décembre 2024 et le 6 février 2025. Les activités pédagogiques ont démarré avec 100 apprenants par localité grâce aux bourses octroyées par Le Général d’Armée Assimi GOÏTA. Ces deux centres accueillent aujourd’hui 250 pensionnaires dans les filières de la transformation agroalimentaire. Actuellement, 2 402 apprenants fréquentent les différents Centres de formation professionnelle dans des filières porteuses choisies en fonction des besoins de l’économie et des partenaires.
La Ministre Oumou Sall Seck a effectué des missions à Siby, Sikasso, Ségou, Markala, Gao, Tombouctou et Kayes. Elle a mis à profit ces visites pour s’entretenir avec les cadres des services relevant de son département, visiter les infrastructures de formation. Elle a aussi procédé au lancement de projets structurants et à la remise de kits d’insertion.
Former, accompagner et valoriser ! Tels sont les maîtres mots de cette démarche qui a permis d’outiller plus de 1 500 jeunes et femmes dans la seule région de Kayes à travers des sessions de formation, des remises de certificats, de kits et d’appuis financiers. Des jeunes ont été formés en entrepreneuriat, en techniques de recherche d’emploi, en agroforesterie, en énergies renouvelables… Tout comme des femmes de l’ensemble des régions ont bénéficié d’un soutien concret traduisant la volonté politique affirmée des plus hautes autorités du pays de promouvoir l’emploi et l’autonomisation.
Lors du Conseil des ministres du mercredi 10 septembre 2025, la Ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a présenté une communication verbale sur les créations et les pertes d’emplois enregistrées en 2024 et au premier semestre 2025. « Conformément à sa mission de collecte, de traitement, d’analyse et de diffusion des données statistiques sur le marché du travail, l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation (ONEF) réalise un suivi trimestriel des créations d’emplois effectuées par le secteur public et le secteur privé. Ces données sont recueillies auprès des Inspections de travail et des Cellules de Planification et de Statistiques (CPS)», précise la communication.
En 2024, ont été créés 32.292 emplois dans le secteur privé contre 32.019 emplois dans le public. 3.619 emplois ont été perdus.
Au cours du premier semestre 2025, le secteur public a enregistré la création de 25.939 emplois contre 14.962 pour le privé et 2.037 pertes d’emplois, soit un total net de 38.864 emplois.
En 2024, le nombre net d’emplois créés s’est élevé à 60.692, représentant le niveau le plus élevé des cinq dernières années. Ce chiffre dépasse légèrement celui de 2022, qui était de 59.416 emplois. Si la tendance observée au premier semestre 2025 se poursuit au même rythme, le nombre net d’emplois créés à la fin de 2025 devrait dépasser celui de 2024.
Entre 2020 et le premier semestre 2025, il a été enregistré la création de trois cent six mille quatre cent dix-sept (306.417) emplois et la perte de dix-sept mille sept cent quarante-cinq (17.745) emplois, soit une création nette d’emplois de deux cent quatre-vingt-huit mille six cent soixante-douze (288.672). Le secteur privé a créé cent soixante-trois mille trois cent soixante-trois (163.363) emplois, soit 53,3% des emplois totaux contre cent quarante-trois mille cinquante-quatre (143.054) emplois pour le secteur public, soit 46,67 %.
S’agissant des perspectives, le Ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle travaillera à la finalisation des travaux de construction et d’équipement des Centres de formation professionnelle de Markala, de Sikasso et Koulikoro. Un Centre de formation professionnelle ultra moderne sera ouvert à Mopti. Kidal aura son Centre de Formation professionnelle. Au programme, sont envisagées la construction et/ou la réhabilitation de six (06) Centres de formation professionnelle dans les localités de : Badougou Djoliba, Dioïla, Fana, Yanfolila, Yangasso et Kimparana.
La création d’un Centre de formation professionnelle de deuxième chance pour la récupération des jeunes vulnérables traduira, une fois de plus, l’engagement ferme du Président de la Transition à placer la jeunesse au cœur de ses priorités. Le financement de ces investissements est assuré exclusivement par le budget national à hauteur de 34 milliards de nos francs.
Dans le cadre de l’Entrepreneuriat, il est attendu la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de l’entrepreneuriat et son Plan d’action 2025-2029 ; le financement de 2 891 plans d’affaires au profit des jeunes hommes et femmes ; la mise en place d’un mécanisme de financement durable pour les jeunes ruraux pour un montant de 2 milliards francs CFA.
D’importantes initiatives sont en vue dans le cadre de l’employabilité avec une attention particulière pour le placement des jeunes en stage de qualification et l’emploi des personnes en situation de handicap. Le financement d’Activités génératrices de revenus au profit des diplômés formés en langue Arabe est au cœur de l’agenda de la ministre Oumou Sall Seck. Ils seront formés en montage de projet. Une base de données sur ces diplômés sera mise en place.
L’ensemble des efforts de Madame la Ministre Oumou SALL SECK concourent à appuyer et encourager les jeunes et les femmes en matière d’entrepreneuriat, d’emploi et de formation professionnelle auxquels elle y tient conformément aux instructions du Président de la Transition, Chef de l’Etat qui souhaite que toutes les actions qu’entreprenne le Gouvernement profite aux communautés locales. D’autre part, le Chef de l’Etat, s’adressant aux jeunes, a dit : "Je suis jeune au même titre que vous, et si j'échoue c'est toute la jeunesse malienne qui a échoué."
Chiaka Doumbia
Le style Oumou Sall Seck
Dès sa prise de fonction, la Ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle n’a pas mis du temps à imprimer sa marque au fonctionnement de ce département si porteur d’espoir. Elle privilégie la gestion participative des affaires, comme elle en a administré la preuve en faisant récemment du Centre agroalimentaire de Siby, à quelques encablures de Bamako, un cadre de concertations avec ses structures nationales et régionales. C’est aussi grâce à ce sens de l’écoute qu’elle associe, aux différentes activités de son département, l’organe législatif de transition, tout comme le Réseau africain des femmes ministres et parlementaires.
Femme de terrain, Mme Oumou Sall Seck l’est restée. A Siby, Sikasso, Gao, Tombouctou et Kayes, elle est allée à la rencontre de ses compatriotes. Féministe, Oumou Sall Seck le demeure. Quand il s’est agi de nommer deux directeurs adjoints, elle a encouragé les candidatures féminines.
La Ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle est pragmatique. Un pragmatisme qui se traduit par sa volonté à s’attaquer aux problèmes jusqu’à obtenir des résultats, comme ce fut le cas lors du blocage du fonds de soutien aux stagiaires de l’APEJ.
Disponible, elle laisse sa porte grand ’ouverte. Elle reçoit, écoute, oriente et appuie.
La Ministre Oumou Sall Seck, selon le Directeur du Centre Agro-Alimentaire à Siby (CAAS), Salaha Baby, a une vision très claire du développement des compétences, de l'entreprenariat national et de l'emploi au Mali.
Abdoul Karim Maïga, Directeur régional de l’Emploi et de la Formation professionnelle de Koulikoro est persuadé que le département de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle voit grand, voire très grand avec la volonté affichée par sa première responsable.
Dès sa prise de fonction, la Ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle n’a pas mis du temps à imprimer sa marque au fonctionnement de ce département si porteur d’espoir. Elle privilégie la gestion participative des affaires, comme elle en a administré la preuve en faisant récemment du Centre agroalimentaire de Siby, à quelques encablures de Bamako, un cadre de concertations avec ses structures nationales et régionales. C’est aussi grâce à ce sens de l’écoute qu’elle associe, aux différentes activités de son département, l’organe législatif de transition, tout comme le Réseau africain des femmes ministres et parlementaires.
CD
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