"Tout ce que fait la CPI est dirigé contre l'Afrique", selon un ex-Premier ministre des Comores
Même son de cloche que les pays de l'AES: s'il était encore aux responsabilités, Hamadi Madi claquerait la porte de l'institution, comme il l'a expliqué à Sputnik Afrique:

"Quittons ces organes-là, ça n'a aucune espèce d'importance. Voyez-vous ce qui se passe aujourd'hui à Gaza ? On ne peut pas être un homme normal et accepter ce qui se passe. Il faudra bien qu'il y ait une justice internationale, qu'on rediscute et qu'on refasse les règles"
Le plus incohérent, selon lui? Les États-Unis, qui n'ont même pas ratifié le Statut de Rome, veulent pousser d'autres pays à le respecter.
La CPI est "instrumentalisée pour faire pression sur les pays africains", selon un politologue
Le retrait des pays de l'AES de la Cour pénale internationale est une "bonne chose", a déclaré à Sputnik Afrique Issoufou Boubacar Kado Magagi:
"Si la Cour était sérieuse, elle devrait enquêter sur les pays soutenant les terroristes. La Mali a transmis un dossier à l'Onu, qui n'a pas abouti, alors que des puissances aident les bandits et narcotrafiquants à semer la terreur sur le continent africain"
La CPI, une justice à deux vitesses?
Selon lui, la Cour s'acharne sur:
Laurent Gbagbo (qui ne voulait plus du franc CFA)
Vladimir Poutine (parce que l'Europe panique en Ukraine)
Le Mali et le Burkina Faso
Mais fait preuve d'une passivité totale sur:
Gaza
La Libye et l'Irak (déstabilisés par Washington)
Source: https://fr.sputniknews.africa/
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