La Dame Ami Sacko, coiffeuse en Commune I – qui n’a donc rien à voir avec l’artiste Ami Sacko- est une de ces nombreuses lesbiennes, encore appelées gouines, qui sont en train de pervertir la gent féminine à Bamako. Le weekend dernier au quartier Djélibougou, elle a été surprise en pleins ébats sexuels avec une petite fille de 16 ans, considérée comme sa petite amie. Raison pour laquelle, elle a été arrêtée par les éléments de la brigade des mœurs, pour incitation de filles mineures à la débauche.
‘arrestation de cette lesbienne a aussi permis à la police de découvrir chez elle plusieurs bouteilles de diverses qualités de boissons alcoolisées. La preuve que la dame Ami Sacko et les nombreuses filles qu’elle entrainait dans sa chambre étaient de véritables adeptes de Bacchus. Cela en rajoute au scandale.
Selon les premiers éléments de l’enquête, Ami Sacko entrainait dans cette vie de débauche les tout petits, depuis très fort longtemps, sans que personne, dans son entourage, ne puisse la soupçonner d’être une personne aussi maléfique. Mais le pot aux roses ne tardera point à être découvert.
En effet, c’est la maman de la fillette de 16 ans qui mettra le doigt sur cette indélicatesse de sa petite fille.
En bonne mère de famille attentive, elle avait commencé à se poser une série de questions sur la conduite de sa fille, dont les comportements tranchaient avec celui de ses autres enfants.
Son flair de mère l’amena à soumettre la fille à un interrogatoire, pour en savoir davantage sur ses fréquentations. Mais la fillette se montra intraitable, effaçant ainsi tout soupçon porté sur elle. Toujours est-il que, elle et toutes ses camarades entraînées dans l’univers de l’homosexualité, s’étaient composé un visage nouveau, qui en disait long sur leur nouvelle vie.
Finalement, au lieu de se voir régulièrement chez la mineure de 16 ans, les filles qui forment ce groupe de gouines, délocalisent leur lieu de rendez vous.
Désormais, toutes les rencontres s’effectuent chez Ami Sacko, celle-là même qui les a entraînées sur cette voie. Cette dernière ne pouvait que jubiler, à l’idée d’avoir ce harem particulier à portée de main.
Au fil des jours, une véritable vie de couple se crée entre la mineure de 16 ans et Ami Sacko qui, faut-il le préciser, est une femme divorcée ayant la garde d’un enfant de deux ans.
Les deux personnes, bien que du même sexe, filent un parfait amour. La maman de la fille, inquiète de la disparition de cette dernière, depuis une vingtaine de jours, fera le tour du quartier de Djélibougou pour tenter de la retrouver. Mais sans succès.
Finalement, c’est une des amies d’Ami Sacko qui va contacter la vieille femme pour lui annoncer que sa fille se trouvait chez celle-ci. Pour en avoir le cœur net, la mère va séjourner chez l’informatrice.
C’est de là-bas qu’elle voit enfin sa fille sortir de chez sa concubine. La présence de sa fille dans "L’auberge" d’Ami Sacko est comme un coup de fouet reçu au visage.
Prenant son courage à deux mains, elle se rend à la brigade des mœurs pour rencontrer la patronne des lieux, le contrôleur général Ami Kane, qui envoie illico-presto ses éléments au domicile de la dame Ami Sacko.
Arrivés sur les lieux, les limiers voient leur tâche facilitée en tombant sur le flagrant délit : Ami Sacko et sa préférée de copine de 16 ans étaient en pleins ébats sur le lit.
Conduites au Commissariat, les deux personnes n’ont pas tourné autour du sujet. Elles ont vite reconnu les faits.
Ami Sacko qui se trouvait en garde à vue à la brigade des mœurs, lors de notre passage hier, devra très prochainement être déférée au centre de Bollé, pour incitation de mineur à la débauche et attentat à la pudeur.
La fille mineure, quant à elle, sera remise à ses parents.
Le commandant de la brigade des mœurs, le contrôleur général de police Ami Kane a insisté sur la responsabilité des parents dans l’éducation de leur progéniture. Elle a dénoncé le fait que ceux-ci ne veillent pas suffisamment sur l’éducation et laissent les enfants, le plus souvent, à la merci du premier venu.
Abdoulaye DIARRA