Victimes d''incendie à Brazzaville : La solidarité gouvernementale en branle

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    Les trois brûlés bénéficieront d”une assistance totale de l”État, a promis le ministre des Maliens de l”extérieur et de l”Intégration africaine.
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    rnUn incendie domestique a provoqué le 2 novembre dernier, la mort de quatre personnes et blessé trois autres, dans une famille malienne résidant à Brazzaville. Fatoumata Sacko 58 ans, Ousmane Sacko 30 ans et Maïmouna Sacko, 21 ans grièvement blessés dans le sinistre ont été accueillis jeudi dans la soirée à l”aéroport de Bamako-Sénou par le ministre des Maliens de l”extérieur et de l”Intégration africaine, Badra Alou Macalou.
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    rnL”émotion et la consternation étaient perceptibles sur tous les visages, à l”accueil. Seule la foi inébranlable du sexagénaire Baba Sacko, le chef de la famille, les yeux rougis et la gorge nouée, lui a permis de tenir le choc, à la vue de ses enfants blessés gisant sur les brancards portés par le agents de la protection civile à la sortie de l”avion.
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    rnBaba Sacko était, lui même, absent de Brazzaville au moment du drame. Il est en traitement depuis plusieurs mois à Bamako. La triste nouvelle lui est parvenue le 2 novembre. "C”est une bonbonne de gaz qui s”est renversée dans la cuisine. A la suite d”une coupure d”électricité, les enfants ont pris une lampe tempête pour redresser la bouteille qui fuyait et le gaz a subitement pris feu. Trois jeunes enfants âgés respectivement de 7 ans, 1 an et 3 mois ont péri sur le coup. Leur grande sœur, Dicko Sacko, 9 ans, grièvement blessée, succombera quelques heures plus tard à l”hôpital. Mon épouse et les deux grands enfants qui viennent d”être évacués, ont tenté de circonscrire l”incendie", explique Baba Sacko. "C”est un fait de Dieu et on s”en remet à lui", poursuit le vieux commerçant, installé depuis 1963 au quartier Poto-Poto, 74 rue Bandé, dans la capitale congolaise.
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    rnLes trois blessés rapatriés ont été entièrement pris en charge par les autorités maliennes. Ils ont été admis dès leur arrivée à l”hôpital Gabriel Touré. Chacune des victimes présente des brûlures profondes à différents endroits du corps. Le garçon, Ousmane Sacko, a été particulièrement touché au visage. "Ca doit être une brûlure au 3è degré, mais il faut attendre le diagnostic de l”hôpital pour s”en assurer", indique le médecin de la protection civile.
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    rnLe ministre des Maliens de l”extérieur et de l”Intégration africaine, Badra Alou Macalou, confirme que les blessés bénéficieront d”une assistance totale de l”État. "Aux premières heures du vendredi 2 novembre dernier, la communauté malienne de Brazza a déploré à la suite d”incendie domestique, la perte de quatre personnes et trois blessés graves. Le département est resté en contact permanent avec le consulat et le Conseil des Maliens au Congo pour gérer la situation. Il faut saluer cette grande solidarité légendaire de nos compatriotes résidant à l”extérieur du pays. Les Maliens du Congo se sont mobilisés pour organiser les funérailles des quatre décédés, à Brazzaville, bien que le chef de famille n”était pas sur place. Et mon département a pris des dispositions idoines pour ramener les blessés à Bamako. Toutes les dispositions sont prises pour leur charge médicale. Les trois brûlés bénéficieront d”une assistance totale de l”État", a assuré le ministre Macalou, avant de présenter les condoléances du gouvernement et du président de la République et les souhaits de prompt rétablissement aux blessés.
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    rnOn notait également à l”accueil des blessés la présence du délégué général des Maliens de l”extérieur, Abdoulaye Poudiougou, du directeur de la Protection civile, le colonel Mamadou Traoré, celui de l”hôpital Gabriel Touré, Abdoulaye Nènè Coulibaly et les parents des victimes.
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    rnM. N. TRAORÉ
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