Lotissement de Kabalabougou : Quand le préfet de Kati jette de l’huile sur le feu

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Suite aux menaces perpétrées contre les responsables de la commission de crise de lotissement du village de Kabalabougou, la population de cette localité, l’un des 25 villages de la commune rurale du Mandé, est sur le point d’éclater sa colère contre le préfet du cercle de Kati et le chef de village.

En effet, dans notre parution du lundi 27 juin 2011, sous le titre « Lotissement de Kabalabougou : Le chef de village et le maire du mandé dans le collimateur de la population » nous relations les accusations de détournement de fonds et de trahison reprochées respectivement au chef de village et au maire de la commune rurale du Mandé.

Soulignons que la commission de crise de lotissement de Kabalabougou, présidée par Sidiki Keita, multiplie des actions ces derniers temps, entre autres, des Assemblées Générales, des visites de terrain, des publications dans la presse…afin d’amener le chef de village, Chaka Traoré à s’expliquer clairement sur l’utilisation faites des 16.250 FCFA que chaque famille lui aurait payé, mais qui sont restées sans avoir de suite.

Aussi, reproche-t-il au préfet d’exproprier illégalement les propriétaires coutumiers.

Cette commission, qui entendait faire valoir les droits de la population par la voie de dialogue, a décidé d’emprunter la voie judiciaire, parce que, estime-t-elle, leur adversaire n’est pas de bonne foi, au contraire, le préfet avec la complicité du chef de village est en train d’activer le feu en proférant des menaces contre les responsables de la commission de crise.

« Le lundi 27 juin 2011, Sidiki Keita, notre Président s’est rendu à Kati pour répondre à une convocation du préfet. Séance tenante, le préfet a ordonné aux gardes de mettre au frais M.Keita sans explications aucune… » a dénoncé un membre de la commission. Un autre d’ajouter que depuis ce jour, leurs responsables ne cessent de faire l’objet de menaces.

« C’est nous qui essayons de calmer les esprits de la population qui sont prête à commettre le pire. Nous qualifiés d’instigateurs, de perturbateurs, comme veulent faire croire le préfet et le chef de village, relève de la calomnie… » a martelé cet autre membre de la commission de crise.

En somme, les plus hautes autorités, notamment le ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales est interpellé afin de trouver une solution avant que la situation ne dégénère.

Affaire à suivre !

Moussa Touré.

 

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