Frappes chirurgicales des Fama à Kidal : Un séisme diplomatique dans le jeu sahélien
L’opération de précision menée par les FAMa le 16 juillet 2025 au nord de Kidal, ayant conduit à la neutralisation de hauts cadres d’AQMI, dépasse le simple cadre militaire.

Elle constitue un signal diplomatique fort, redessinant les rapports de force dans le Sahel. En ciblant des figures clés du GSIM, cette frappe affaiblit non seulement les capacités opérationnelles des groupes terroristes, mais expose aussi les réseaux transnationaux qui les soutiennent, souvent tolérés ou instrumentalisés par des États tiers.
Avec cette opération spéciale au nord de Kidal, les FAMa signent là un coup de théâtre tactique sur le terrain, dans les esprits et les médias occidentaux partisans des GAT.
La reconquête de Kidal, bastion longtemps hors de portée de l’État malien, marque une rupture stratégique contre laquelle les suppôts de Satan n'ont jamais assez digéré la défaite et cherchaient à renverser la vapeur. Mal leur en a pris après les multiples échecs essuyés dans leurs vaines tentatives. Ce qui remet en cause les médiations extérieures en train d'être remises au goût du jour par l'État algérien disqualifié depuis son agression délibéré du drone malien. Des négociations jugées nulles et non avenues, dès lors que l’Accord d’Alger a été rendu caduc et enterré, et que le Mali s'est renforcé par le Dialogue inter-Maliens qui a homologué la posture souverainiste du pays dans le cadre confédéral de l’AES. Plusieurs chancelleries occidentales, autrefois influentes dans la gestion du dossier sahélien, se retrouvent marginalisées aujourd'hui, tandis que les partenaires alternatifs du Mali - Russie, Turquie, Soudan, Ouganda, Émirats - gagnent en crédibilité.
Cette frappe, saluée par les autorités militaires comme un tournant, pourrait également accélérer le repositionnement diplomatique de certains pays voisins, contraints de réévaluer leur neutralité ou leur passivité face à la montée en puissance de l’AES. Elle confirme que la sécurité sahélienne ne se négocie plus dans les salons feutrés de l’extérieur, mais se décide désormais sur le terrain, par les États eux-mêmes.
Les implications psychologiques ou médiatiques de cette opération vont au-delà la neutralisation des chefs stratégiques d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). À noter que ces individus de haut rang étaient directement impliqués dans la coordination des attaques menées par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) sur le territoire national et au-delà des frontières sahéliennes.
Le communiqué officiel de l’État-Major Général vient à point nommé pour saluer le professionnalisme des unités engagées et l’efficacité des renseignements préalables. À un moment où les FAMa, appuyées par la force unifiée de l’AES, redéfinissent les paramètres de la sécurité régionale. Ce succès renforce la dynamique de reconquête et consolide l’autorité de l’État dans des zones longtemps disputées.
La Rédaction
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