Burkina Faso : La rencontre avec les ex-présidents “n’entrave pas les poursuites judiciaires engagées contre certains”

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– Le Président Damiba rencontre, vendredi, les cinq anciens chefs d’Etat burkinabè

La rencontre prévue vendredi à Ouagadougou entre le Président burkinabè, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et les cinq anciens chefs d’Etat “n’entrave pas les poursuites judiciaires engagées contre certains”, notamment Blaise Compaoré et Yacouba Isaac Zida, a annoncé mercredi, la Présidence burkinabè dans un communiqué.
Sont invités à cette rencontre de haut niveau, Roch Marc Christian Kaboré (2016-2022), Michel Kafando (23 septembre 2015- 29 décembre 2015), Yacouba Isaac Zida (1er novembre 2014-18 novembre 2014), Blaise Compaoré (15 octobre 1987- 31 octobre 2014) et Jean-Baptiste Ouédraogo (1982-1983).
“Cette rencontre importante pour la vie de la Nation n’entrave pas les poursuites judiciaires engagées contre certains”, a assuré le communiqué.
Blaise Compaoré, 71 ans, qui a dirigé le Burkina Faso durant 27 années, a été jugé par contumace et condamné le 6 avril dernier, à la prison à vie dans le procès de l’assassinat en 1987 du capitaine Thomas Sankara, alors qu’il était président du Burkina Faso.
Les avocats de la famille Sankara ont indiqué que Blaise Compaoré a été condamné à vie dans ce dossier et que ce jugement vaut titre de détention pour les accusés condamnés à une peine privative de liberté non couverte par la détention provisoire conformément aux dispositions de loi.
Quant à Yacouba Isaac Zida, il s’est réfugié au Canada depuis le premier mandant de Roch Marc Christian Kaboré en 2016. Son nom apparaît dans le rapport d’enquête sur les répressions des manifestants durant l’insurrection populaire d’octobre 2014.
Il est également soupçonné par la justice de malversations financières au moment où il occupait le fauteuil présidentiel.
Si le gouvernement a confirmé mercredi, à travers son porte-parole, Lionel Bilgo, le voyage de Blaise Compaoré, , il n’a pas été précisé si Zida fera le déplacement du Canada.

Le 21 juin dernier, Damiba, avait déjà reçu en audience, les anciens chefs d’Etat, Roch Marc Christian Kaboré et Jean-Baptiste Ouédraogo. “Une rencontre qui témoigne de la volonté de réconciliation du Chef de l’État, pour un Burkina uni, déterminé et solidaire dans la lutte contre l’hydre terroriste”, avait indiqué la Présidence dans un communiqué soulignant que cette rencontre “traduit la matérialisation de l’appel à l’unité nationale et à la cohésion sociale lancé par le Président du Faso pour plus de cohésion sociale et pour un Burkina réconcilié avec lui-même et son histoire”.

SOURCE: https://www.aa.com.tr/fr

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4 COMMENTAIRES

  1. Damiba ne sait pas quoi faire du pouvoir. C’est un homme sans vision et qui n’a pas su (pour le moment) s’entourer d’hommes qui puissent combler (masquer) son incompétence.

    Il navigue à vue, n’ayant aucun cap défini. Il hésite entre bras de fer avec la France et soumission. Mais on peut déjà présumer qu’il se résoudra à la soumission, gage pour lui d’aller à la fin de la transition

    Donc, ces rencontres sont des coups de communication pour masquer son inaction (il fait du sur place)

  2. SI LA JUSTICE NE SE REFERME PAS SUR LUI DES QU’IL ENTRE AU BURKINA, IL FAUDRAIT QUE LA POPULATION ELLE MEME S’EN CHARGE./
    POUR LE CAEN BURKINABE, LA RECONCILIATION DEVRAIT ATTENDRE “LAHARA” QUANT BLAISE SERAIT EN FACE DE “SON FRERE”

  3. Rien que de la poudre aux yeux des Burkinabé.
    Une fois rentré au pays et reçu par les putschistes, Blais sera exonéré se tout crime grâce à l’appui l’ADO de CI, son frère et ami.

    • Si les choses se passaient comme tu le dis alors la justice Burkinabe serait une honte pour l’Afrique et le monde entier et la famille de Sankara va certainement pas rester bouche cousue et nous Africains allons parler, nous n’allons pas accepter certaines injustices et manquements aux droits humains!

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