Les violations des droits de l’Homme dans les camps des séquestrés sahraouis marocains de Tindouf dénoncées au Pays Basque espagnol

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Les violations systématiques des Droits de l’Homme dans les camps de la honte de Tindouf ont été portées, dès le 20 novembre 2019 à Vitoria (Pays Basque Espagnol), à la connaissance du Gouvernement et Parlement Régionaux du Pays Basque (Espagne) par des membres de la société civile des provinces sahariennes marocaines.

Cette délégation de la société civile des provinces du Sud du Maroc était composée des Présidents de l’Association des Portés Disparus au Polisario (APDP), Dahi Aguai, et de l’Association Sahraouie pour la Défense des Droits de l’Homme, Ramdan Masoud, ainsi que de Jmaiaa Yassine et de Mohamed Mokhtar Al Alyin, tous victimes de la torture et la séquestration.

Les membres de cette délégation ont, ainsi, organisé une série d’activités et de rencontres tenues tout au long de la semaine dernière avec plusieurs responsables de la région autonome du Pays Basque, élus et représentants des autorités locales et régionales visant à éclairer les responsables basques sur les violations des Droits de Homme commises par le polisario dans les camps de la mort de Tindouf.

Ainsi, les membres de la société civile sahraouie marocaine ont exposé à leurs interlocuteurs espagnols des photos et des documents illustrant les pratiques inhumaines et dégradantes et les odieux crimes commis par les miliciens du polisario contre les séquestrés des camps de la honte de Tindouf.

Le Président de l’APDP, Dahi Aguai, accompagné de Madame Jmaiaa Yassine et de Mohamed Mokhtar Al Alyin, membres de l’association, a remis aux responsables Basques un dossier détaillé sur les cas de tortures et de disparitions forcées dont ont été également victimes des Mauritaniens et des Espagnols, dont une trentaine de marins avaient été tués près des Iles Canaries par les mercenaires du polisario.

Au cours de leur séjour au Pays Basque, les membres de la société civile du Sahara marocain ont pu rencontrer le Défenseur du Peuple de la Communauté Autonome du Pays Basque, Manuel Lazertura Rodriguez, le délégué du Gouvernement Central, Jesus Loza Aguirre, le subdélégué de l’exécutif central à la région, Jose De La Fuente, le bâtonnier de l’Ordre des Avocats de la Province d’Alava, Anton Echevarrieta Zorrilla, le Conseiller chargé des Politiques Sociales, des Personnes Agées et de l’Enfance à la Mairie de la capitale de la région autonome du Pays Basque, Jon Armentia Fructuoso, qui était accompagné du Coordinateur du Parti Socialiste Basque (PSE) à la Mairie, Victor Garcia Hidalgo, la Directrice Générale des Affaires Extérieures du gouvernement régional du Pays Basque, Leyre Madariaga Gangoiti, qui était accompagnée de la Directrice Générale des Droits de l’Homme de l’exécutif régional, Monica Hernandez, les membres de la Commission des Droits de l’Homme du Parlement Régional Basque, Gloria Sanchez Martin et Miren Gallastegui Oyarzabal  lesquels ont unanimement déploré le calvaire enduré par les Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf et dénoncé les exactions et atrocités commises par les tortionnaires du polisario qui portent gravement atteinte aux Droits de l’Homme.

Tous ces représentants de la société basque ont exprimé aux membres de société civile sahraouie marocaine leur volonté à soutenir et à accompagner, aux niveaux personnel et institutionnel, les victimes des atrocités et tortures subies des mains des séparatistes et à les aider à faire entendre leurs voix et à faire valoir leurs droits.

A rappeler que le Président de l’APDP, Dahi Aguai, accompagné de Madame Jmaiaa Yassine et de Mohamed Mokhtar Al Alyin, membres de l’association, a remis aux responsables Basques, un dossier détaillé sur les cas de tortures et de disparitions forcées dont ont été également victimes des Mauritaniens et des Espagnols, dont une trentaine de marins avaient été tués près des Iles Canaries par les mercenaires du polisario.

Il est à noter qu’un des moments les plus poignants de ces multiples rencontres fut la projection du film documentaire titré « De Tindouf à Laâyoune, la route de la dignité » au Centre Culturel « Florida » à Vitoria Gasteiz, en présence d’un parterre de responsables du Pays basque, d’universitaires, de défenseurs des Droits de l’Homme et de représentants de la société civile espagnols.

Ce documentaire a embarqué l’assistance dans un voyage en deux temps à savoir, cinq jours à Tindouf et cinq autres à Laâyoune, et met la lumière sur la situation humanitaire désastreuse des détenus sahraouis dans les camps de Tindouf, avec des témoignages poignants mettant en avant la répression immonde du polisario, mais aussi le détournement de l’aide humanitaire destinée à la population sahraouie séquestrée dans les camps de Tindouf à l’issue duquel un débat a été ouvert.

Ces rencontres furent clôturées, le 23 novembre 2019, par une manifestation sur la Place de la Constitution à Vitoria Gasteiz au cours de laquelle les manifestants ont condamné les conditions inhumaines et dégradantes dans lesquelles sont condamnées à vivre ces populations, ainsi que le détournement des aides humanitaires internationales qui leur sont destinées pour garnir les comptes bancaires des polisariens ouverts dans différents pays européens et souligné la nécessité de poursuivre en justice les tortionnaires du polisario afin que justice soit rendue à ces victimes innocentes. 

Il y a lieu de noter que le Défenseur du Peuple de la Communauté Autonome du Pays Basque, Manuel Lazertura Rodrigue, a souligné que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc et saluée par la communauté internationale, est une solution viable et crédible au différend régional autour du Sahara.

Enfin, tout le développement de ces activités a été confronté à des tentatives de sabotage de la part des polisariens pour empêcher que ces victimes puissent s’exprimer notamment durant les conférences organisées en parallèle aux activités institutionnelles.

Farid Mnebhi.

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