Mort de Bernard Tapie : pour les milliards et pour le pire

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Du business à la politique en passant par le sport, l’ancien ministre, bête médiatique à l’incroyable bagout, aura empilé les casquettes et multiplié les affaires. Il est mort dimanche 3 octobre a annoncé la famille à «La Provence». Il avait 78 ans.

«Je ne mens pas. La vérité, c’est au moment où je pense ce que je dis. La semaine d’après, ça ne l’est plus. Mais je n’ai jamais menti sur le principal, seulement sur l’accessoire.» Pour ce singulier personnage qui aura entremêlé business, sport, politique et spectacle au risque de la confusion et de la prison, la maxime mérite d’être confrontée avec cet avis tranché de l’ancien footballeur Basile Boli : «Chez Tapie, le mensonge est un art de vivre.»

C’est que les arrangements avec la vérité, chez Bernard Tapie, concernent jusqu’à ses origines : né à Paris en 1943, il a passé son enfance au Bourget, en Seine-Saint-Denis, fils d’un ouvrier ajusteur qui finira par monter sa propre boîte. Pas vraiment du prolétariat, pourtant l’homme d’affaires se plaisait à noircir le tableau, prétendant être natif de la Courneuve et avoir grandi dans une habitation minable où il fallait «faire 200 mètres pour aller aux chiottes». Il prétendra également avoir milité aux Jeunesses communistes, histoire de se mettre dans la poche les sections CGT de ses différentes entreprises. Mais à l’adolescence, il est plutôt vendeur de télévisions, précoce en diable, délaissant rapidement une école d’électricité industrielle qui ne le passionnait guère. Il tâtera également de la chanson, rebaptisé Bernard Tapy (pronon…

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