Caravane Azalaï Kayes-Kidal à Ségou : Le ministre Ag Rhissa invite les populations à relayer le contenu de l’accord dans les cercles, communes et villages

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Ousmane Ag Rhissa
Ousmane Ag Rhissa

Pendant 15  jours, les caravaniers, composés d’environ une cinquantaine de personnes accompagnées d’une importante délégation constituée d’éminentes personnalités dont le ministre Ousmane Ag Rhissa, ont véhiculé des messages de paix et de réconciliation partout où ils sont passés. Ce, en vue d’une auto-appropriation de l’accord par les populations à la base avec un engagement commun des acteurs de la société civile et de la classe politique, et une réconciliation des cœurs et des esprits.

Comme pour les étapes précédentes, lesdits messages ont été véhiculés dans la cité des balazans à la faveur d’un grand show public des caravaniers et de la conférence-débats animé sur l’accord. Au cours de cette rencontre, qui a eu pour cadre la salle de conférence du gouvernorat, la délégation composée, outre l’ex-ministre Ousmane Ag Rhissa, du chargé de mission du ministère de la réconciliation nationale, Mme Dicko Oumou Dicko, et de celui de la Commission Vérité-Justice et Réconciliation, Abdoul Kader Sissoko, Mohamed El Bilal, conseiller technique au ministère des Affaires étrangères, du président de la plateforme de la société civile, Dr Adama Traoré et du président du N’Ko, Mamadi Kéita, a apporté des réponses aux questions des différents intervenants.

D’entrée de jeu, le maire de la commune urbaine de Ségou et le gouverneur de la région, Thierno Cissé, ont souhaité la chaleureuse bienvenue aux hôtes de marque avant de saluer l’initiative de l’organisation de la caravane qui se tient à un mois de la signature de l’accord de paix à Bamako par certaines parties prenantes et dans l’attente d’autres acteurs en l’occurrence la CMA, qui s’est engagée officiellement à apposer sa  signature sur ledit document, le 20 juin prochain.

A en croire M.Cissé, cette caravane  permettra de sensibiliser sur les points de l’accord demandant précision et se prémunir des dispositions nécessaires pour accompagner sa mise en œuvre. Il a, pour cela, félicité le gouvernement pour cette noble initiative et aussi les caravaniers pour leur engagement à sillonner toutes les localités retenues pour cette 1ère phase qui a démarré depuis le 3 juin dernier.

Dans ses propos liminaires, le parrain de la caravane, Ousmane Ag Rhissa dira que la caravane Azalaï Kayes-Kidal pour la paix et la réconciliation au Mali a été initiée pour ne pas donner place aux rumeurs et à la désinformation. Car il y a des gens qui œuvrent pour que l’accord de paix et de réconciliation issu des pourparlers d’Alger ne soit pas appliqué.

Selon l’ex-ministre, les Maliens doivent considérer cet accord, car c’est un accord global, ficelé, équilibré et qui doit être vu comme une chance pour notre pays. C’est un accord extrêmement important qui préserve  trois choses essentielles. D’abord,  il sauve les fondements de notre pays, notre République. Ensuite, il préserve l’unité nationale et la cohésion entre les Maliens de Kayes à Kidal. Enfin, à la différence des accords précédents, cet accord est un accord participatif qui revêt un caractère inclusif  de par l’association de l’ensemble des régions à travers des représentants. A le croire, cet accord ouvre une nouvelle ère pour notre pays pour améliorer notre gouvernance et notre sécurité. D’où l’engagement du gouvernement à œuvrer à ce que chacun comprenne le contenu dudit document en vue de sa mise en œuvre.

Comme dans les autres localités sillonnées par la caravane, la conférence-débat a été suivie des questions et contributions de l’assistance. Les inquiétudes formulées par les Ségoviens ont porté  notamment sur la position de la MINUSMA  dans la résolution de la crise. Position que d’aucuns jugent partiale surtout dans la situation de Ménaka où elle est accusée de parti-pris et la création des agences de développement qui privilégie les régions du nord. En réponse à cette question que certains voient comme du favoritisme, le conférencier dira qu’aujourd’hui,  la situation au nord de notre pays est vraiment catastrophique en ce sens qu’il ne dispose pratiquement plus d’infrastructures de base suite à la crise.

Ramata S KEITA

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1 commentaire

  1. Tous la même chose des corrompus qui n’ont rien à foutre du Mali comment peut ont laissé un président incompétent immoral sans fierte de signer un accord qui est à notre désavantage ibk ne doit pas oublier que le Mali est plus important que son pouvoir de lâché incapable il ya des gens qui sont pour le Mali ibk doit respecté l’honneur de ses personnes

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