Gao: Les mouvements de résistance civile rejettent la liste des autorités intérimaires

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Gao: Un mort et cinq blessés dans une marche contre les autorités intérimaires
Les jeunes de Gao lors d'une manifestation contre les autorités intérimaires (photo archives)

Dans un communiqué, ils déclarent qu’ils rejettent “avec la plus grande fermeté” la liste des autorités intérimaires proposée par l’État et la plateforme pour administrer la région.

Alors que le gouvernement avance simultanément vers la mise en place des autorités intérimaires et l’organisation des élections communales, les mouvements de résistance civile de Gao sortent de leur silence. Et ce n’est pas pour faire plaisir à l’État.

Dans un communiqué, Moussa Yoro, président des mouvements, déplore le caractère “sélectif” et “non-consultatif” de la liste proposée par l’État et la plateforme pour la mise en place des autorités intérimaires. “Nous rejetons avec la plus grande fermeté cette liste sélective et non consultative”, indique le communiqué.

Joint au téléphone, M. Yoro explique qu’il s’agit d’une violation des accords qu’ils ont signés avec le gouvernement, en juillet à Gao, après une manifestation contre les autorités intérimaires. “Le gouvernement avait promis de nous consulter. La plateforme aussi devrait consulter les populations civiles de Gao lors de la constitution de cette liste. Nous exigeons donc que le point de vue de nos populations soit au centre de toute action qui concourt au retour d’une paix durable”, a-t-il affirmé.

Concernant la liste de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), les jeunes sont catégoriques : “il n’est pas question que des responsables des crimes d’assassinat et de viol contre nos populations reviennent diriger sous la bannière de l’État”.

A Gao, les jeunes affirment avoir déjà commencé leur “petite enquête” pour savoir qui pourront être potentiellement responsables des graves violations des droits de l’homme à Gao lors de la crise de 2012.

En juillet 2016, les mouvements de résistance civile avaient déjà manifesté contre la mise en place des autorités intérimaires à Gao. Réprimée, la manifestation a fait deux morts avant l’arrivée d’un délégation gouvernementale sur place pour trouver un accord avec les jeunes.

La rédaction de Maliweb.net

 

Commentaires via Facebook :

21 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    Chers frères/sœurs, ce sont les autorités intérimaires qui vont nous permettre de mettre en place ou de contribuer au renforcement des services de base, de mettre en place le MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) pour les aspects sécurité et d’organiser, en liaison avec la CENI, les élections communales et, plus tard, les régionales.

    Elles permettront aussi la préparation du retour, la réinstallation et la réinsertion des réfugiés et des populations déplacées, dont certains, feront partie des autorités intérimaires de la région ou de la commune.

    Autrement, comment voulez-vous qu’on fasse ?

    Les autorités intérimaires seront mises en place à travers la loi déjà promulguée, un décret (conditions) d’application de cette loi et le protocole d’entente entre parties prenantes pour la mise en place des autorités intérimaires.

    Ce que beaucoup de gens oublient, ce sont les ressortissants (membres de la Société civile dont des réfugiés Maliens de retour) de telle ou telle région ou de telle ou telle commune mais aussi les agents des services déconcentrés de l’État et les conseillers sortants, qui feront partie des autorités intérimaires.

    Ce ne sont pas, comme c’était dit dans une certaine presse au début, les membres de la CMA, de la plateforme et du gouvernement, qui feront partie de ces autorités intérimaires.

    Détrompez-vous. Le processus d’entente a mis tout ça au clair.

    Le dernier conseil extraordinaire des ministres, du 14 octobre 2016, a rappelé tous ces éléments.

    Seuls des conseillers spéciaux de la CMA et de la Plateforme sont nommés auprès du représentant de l’État dans la région ou dans la commune.

    LES MOUVEMENTS DE RÉSISTANCE CIVILE DE GAO VIENNENT DE REJETER LA LISTE DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES MAIS PAS L’ACCORD DE PAIX NI SA MISE EN ŒUVRE DONT LA MISE EN PLACE DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES.

    Certains croyaient que les jeunes de GAO avaient rejeté les autorités intérimaires.

    Les jeunes de GAO avaient, eux-mêmes, contredit ce qui avait été dit concernant leur rejet des autorités intérimaires.

    La preuve est que :

    (1) lors de la rencontre avec les autorités Maliennes (l’équipe gouvernementale), ils ont dit qu’ils souhaitent être impliqués dans la mise en œuvre de l’accord en particulier dans le DDR et les autorités intérimaires,

    (2) De même, lors du séminaire que l’ONG TILWAT International a organisé à GAO, du 12 au 15 AOUT 2016, que j’ai animé, les participants, incluant des jeunes et cinquante officiers et militaires de rang des forces armées maliennes, ont confirmé qu’ils soutiennent l’accord de paix et souhaitent être impliqués dans le DDR et les autorités intérimaires, voir le bilan de ce séminaire sur Maliweb à l’adresse :

    https://www.maliweb.net/contributions/bilan-seminaire-international-de-gao-engagement-modernisation-de-larmee-1822062.html

    (3) Ils souhaitent le démarrage du DDR et des autorités intérimaires au plus tôt.

    Entendons-nous sur la base de l’accord de paix en interprétant convenablement son contenu.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et sécurité
    TEL 00223 95 58 48 97

  2. Les populations de Gao savent ce qu’elles ont subi avec les rebelles qui occupaient la ville. Il serait donc très difficile, même au nom de la paix, d’accepter que ces gens-là, reviennent présider à leurs destinées, même de façon transitoire. Personne n’accepte que son bourreau d’hier revienne le diriger, quelque soit la raison. Ceux parmi les rebelles qui n’ont pas de sang sur les mains, peuvent éventuellement compter, au nombre des autorités intérimaires. Mais, compte tenu de la situation de blocage qui prévaut, les choses méritent d’aller vite. Beaucoup de temps a été perdu dans la mise en place des procédés pour le retour de la paix. A cet effet, les autorités doivent consulter rapidement les Gaois, et trouver les personnes qu’il faut pour avancer. Les populations de Gao ont tout de même leur mot à dire dans le choix de ces personnes, et non à l’état d’en imposer. Une telle liste ne peut se faire que par consensus. Alors, discutez!!!

  3. Bonjour,
    Merci aux uns et aux autres pour vos contributions.

    Ne perdons pas de vue que le réseau des autorités intérimaires sera créé, entre autres, pour garantir la sécurité, permettre le retour des réfugiés, restaurer ou créer les services de base de l’État et organiser, dans les régions et communes, les élections libres et transparentes en liaison avec la CENI.

    Dans le cadre de la régionalisation, croyons à notre stratégie de transfert de pouvoir et de compétences à travers les autorités intérimaires.

    Mettons-les, sans complaisance en place, dans un Mali Un et Indivisible, EN SE BASANT SUR NOS COMMUNAUTÉS DANS LES RÉGIONS ET LES COMMUNES, QU’IL FAUDRAIT IMPLIQUER ET INTÉGRER AUTANT QUE POSSIBLE.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et sécurité
    TEL 00223 95 58 48 97

  4. Humm, donnons la chance a la chance SVP frères et soeurs de Gao, Kidal, Tombouctou, Tessalit, Kayes, sikasso, etc…
    N’exagerons pas Car Il N’y aura jamais DE parfait. Je ne dis pas non que ces criminels -assassins soient nommés et faire ceux qu’ils veulent.
    Mais sachons que desormais ca sera Nous le peuple malien qui decidera de cette nouvelle version de notre soit disant democratie.
    Si ca ne marche alors Nous agirons en consequences.

  5. Je suis entrain de reflechir aux differentes formes de gouvernement que j’ai enseigne’es aujourd’hui. Je sais qu’on ne propose ni democratie ni monarchie par le canal des autorite’s interimaires! Nous sommes quelque part entre l’OLIGARCHIE ET L’ARISTOCRATIE!!!!
    L’etat malien peut et doit avoir un mot a’ dire dans la composition de la liste mais il serait meilleur de laisser les notables de la region, les dirigeants des partis politiques, la societe’ civile et les representants des groupes arme’s CHOISIR UN COMITE’ DE TRANSITION QUI AURA POUR MISSION DE TRAVAILLER AVEC LE POUVOIR CENTRAL BASE’ A’ BAMAKO POUR ORGANISER DES ELECTIONS LIBRES ET TRANSPARENTES QUI PERMETTRONT AUX POPULATIONS DE CHOISIR LEURS DIRIGEANTS.
    Les solutions existent. Si vous ne les savez pas, il faut etudier les cas historiques.Le cas Americain peut servir d’exemple!!! COMMENT APRES AVOIR CONSTATE’ L’ECHEC DES ARTICLES DE LA CONFEDERATION, LES DIRIGEANTS AMERICAINS SE SONT MIS D’ACCORD SUR DES POINTS IMPORTANTS AFIN QUE LA NOUVELLE CONSTITUTION PUISSE NAITRE? LADITE CONSTITUTION QUI EST TOUJOURS EN VIGUEUR, A CONNU 27 AMENDMENTS POUR LA RENDRE MEILLEURE!!!

    Notre probleme est d’exiger d’avoir le tout et immediatement!!!! Nous avons egalement un esprit de revanche qui nous empeche de faire des pas en avant!!!!
    QUAND LE MONDE SE MOBILISE POUR NOUS AIDER, NOUS LUI FACILITONS LE TRAVAIL!!!!
    Je dis aux amis de Gao de faire tres attention car l’actuel pouvoir EST BIEN DOMINE’ PAR LEUR REGION!!! They must be careful with what they wish for!!!!!!
    La sagesse maure dit: ” LI KATHAR YIVTAN LOU !!!!”

    • Bonjour,
      Frère Le GENERAL, ne nous perdons pas, la version distribuée du comité de transition dont vous parlez est constituée par le réseau des autorités intérimaires (autorités transitoires) qui seront créés pour, entre autres, organiser les élections libres et transparentes en liaison avec la CENI.

      Dans le cadre de la régionalisation, croyons à notre stratégie de transfert de pouvoir et de compétences à travers les autorités intérimaires.

      Mettons-les, sans complaisance en place, EN SE BASANT SUR NOS COMMUNAUTÉS DANS LES RÉGIONS ET LES COMMUNES, QU’IL FAUDRAIT IMPLIQUER ET INTÉGRER AUTANT QUE POSSIBLE.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et sécurité
      TEL 00223 95 58 48 97

      • La question de partage du pouvoir entre les differentes regions du Mali et a’ l’interieur des regions elles memes, est cruciale et doit avoir une reponse qui satisfait toutes les parties concerne’es Si l’on veut sortir definitivement de l’impasse!!!
        Dans une oligarchie, nous avons un petit nombre de citoyens qui controle l’etat. L’exercice du pouvoir est base’ sur la richesse et la capacite’. La classe dirigeante controle les forces Arme’es!!!
        Dans une aristocratie l’etat est dirige’ par les nobles. Le pouvoir est hereditaire et vient des relations familiales, de la classe sociale et de la richesse. Le gouvernant est soutenu par les nobles et les riches.
        Mes amis, les choses sont connues! IL FAUT AVANCER!!!!!!!!!!!!

        • Bonjour,
          Merci LE GENERAL, vous avez raison, mais avançons TOUS/TOUTES, ensemble.

          Avançons vers cette libre administration des régions et des communes et le transfert de pouvoir et compétences à travers les autorités intérimaires.

          On ne veut ni oligarchie ni aristocratie mais juste un pouvoir au peuple à travers la gouvernance démocratique.

          Bien cordialement
          Dr ANASSER AG RHISSA
          Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

  6. Au nom de la réconciliation et de la paix, chacun devait se mirer dans de bonne vase en neutralisant son venin dans le vaste océan de la fraternité.

  7. C’est vraiment mal fait cette affaire… ILs auraient dû laisser les Agents de l’ETAT assurer les Intérims. Ceux-ci auraient mis en place la liste des candidats des différents partis politiques ou de groupes rebelles…, préparé la liste des votants, dans la concertation. Et ensuite permettre à ces différents candidats sans entrave, de se présenter démocratiquement aux élections. ILs auraient pu à ce moment mesurer leur degré de popularité auprès des populations…!

  8. Bonjour,
    Comment rendre compatible le protocole d’entente avec le décret d’application de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires ?

    Comme rappelé dans le protocole d’entente signé, le 19 juin 2016, entre parties prenantes, là où un conseil communal ou un conseil régional fonctionne normalement, on n’a pas besoin d’autorité intérimaire.

    Dans les régions et dans les communes où il n’y a pas respectivement de conseil régional ou de conseil communal, il faut l’installation d’un collège transitoire (constitué des membres de la société civile) qui joue le rôle d’autorité intérimaire.

    Dans celles (régions et communes) où ces conseils ne fonctionnement pas (non fonctionnalité), il faut l’installation des autorités intérimaires.

    D’après le décret d’application de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires, la non fonctionnalité d’un conseil, régional ou bien communal, est établie par le Représentant de l’État (après investigations et consultations) dans cette région ou bien dans cette commune, en liaison avec le Ministre de tutelle qui dresse un rapport au conseil des Ministres.

    D’après le protocole d’entente :

    – la non fonctionnalité d’un conseil, régional ou bien communal, est établie par les parties prenantes,

    – des représentants de la Plateforme et de la CMA sont désignés par le gouvernement, comme conseillers spéciaux pour la gestion de tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de l’accord de paix, auprès du Représentant de l’État dans la région ou bien dans la commune.

    Comme selon le protocole d’entente, des conseillers spéciaux de la CMA et de la Plateforme sont désignés auprès du représentant de l’État dans la région ou dans la commune, la non fonctionnalité d’un conseil, régional ou bien communal, pourrait être établie conformément au décret d’application de la loi pour la mise en œuvre des autorités intérimaires.

    C’est ainsi que le protocole d’entente pourrait être utilisé en étant compatible ou conforme sur les conditions (modalités) au décret d’application de la loi pour la mise en œuvre des autorités intérimaires.

    Donc, on peut bien utiliser conjointement le protocole d’entente ET le décret d’application de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires dans les régions et communes du nord du Mali même si la loi s’applique à tout le Mali.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail: [email protected]
    TEL 00223 95 58 48 97

  9. En tout ca, on ne peut pas avoir affronte les djihadistes sous l’occupation et se voir “occupe” par ces meme “batradenw” deguises en interimaires. “Fo an da djoli ma”

  10. IBK est le pire des présidents que le Mali n’a jamais eu. Quand le peuple se reveillera, il comprendra. Alors que DIeu sauve notre MALI BA.

  11. APRES ET SOUS PEU ON RECHERCHERA CES TETES DE NEGRES EN VAIN PARMI UNE DIRECTION ABRAHAMIQUE ET QUAND LES MALIENS SE REVEILLERONS CE SERA LA CATASTROPHE COMME AU RWANDA OU AU CAMBODGE

  12. Comment peut-on accepter de faire de telle liste sans consulter la base en cette période de démocratie? Il faut retenir que ces acteurs dirigeants de l’accord de paix sont anti-démocratiques et cela est fort dommage. Cette réaction du bas peuple est parfaitement normale et mérite d’être saluée avec un coup de chapeau.

  13. Bonjour,
    QUI PEUT ME FAIRE UNE COPIE DE LA LISTE DE LA PLATEFORME DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES DE GAO ?

    Félicitations au Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord de paix pour la réunion des acteurs, du 14 octobre 2016, afin de faire l’état d’avancement du processus de mise en œuvre de l’accord de paix et d’adopter le chronogramme du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) VIA LES PATROUILLES MIXTES, du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) ET DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES.

    Cette réunion, à laquelle ont participé des représentants de la médiation internationale, le ministre de la défense, les parties prenantes et les partenaires techniques et financiers, a impulsé la mise en œuvre de l’accord de paix.

    Après le conseil, de ministres, extraordinaire, du 14 octobre 2016, ayant adopté des projets de décret portant nomination des autorités intérimaires et conseillers spéciaux à GAO, Tombouctou, Kidal, Taoudéni et Ménaka, j’ai consulté la liste de la CMA pour les membres des autorités intérimaires et les conseillers spéciaux auprès des représentants de l’État pour Kidal, Gao et Tombouctou.

    Cette liste est signée du Président de la CMA, Bilal Ag Acharif, publiée sur facebook par Attaye Ag Mohamed, membre de la CMA.

    Je crois qu’il faut faire attention parce que le Président de la CMA se réfère à une réunion du 31 AOUT 2016 à Bamako FIXANT LA RÉPARTITION DES CONSEILLERS RÉGIONAUX ENTRE LES PARTIES SIGNATAIRES DE L’ACCORD DE PAIX.

    Il fournit, donc, la liste des MEMBRES de la CMA : liste des conseillers régionaux pour faire partie des autorités intérimaires et des conseillers spéciaux auprès du représentant de l’État à Kidal, Gao et Tombouctou.

    Conformément au protocole d’entente, on doit se poser la question suivante :

    CES MEMBRES SONT-ILS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE OU DES CONSEILLERS SORTANTS OU TRAVAILLAIENT-ILS DANS DES SERVICES DÉCONCENTRÉS DE L’ÉTAT ?

    Si la réponse est OUI, alors pas de problème, la liste est recevable.

    DANS LE CAS CONTRAIRE, LE PRÉSIDENT DE LA CMA SE RÉFÈRE A L’ANCIENNE CONVENTION SUBSIDIAIRE QUI N’AVAIT PAS ÉTÉ VALIDÉE : ON LUI A PRÉFÉRÉ LE PROTOCOLE D’ENTENTE.

    Comme l’ont dit des membres des groupes CPA, MSA et CMFPR2 et, en plus, j’ai vérifié auprès de ISSOUF KEYSSOUM TOURE (un des conseillers spéciaux figurant sur la liste que le Président de la CMA a signé : il l’a délégué auprès du représentant de l’État à GAO), que j’ai appelé au téléphone, tous ceux qui sont sur la liste fournie par le Président de la CMA sont des membres de la CMA et non des membres de la société civile, ni des conseillers sortants ni des membres des services déconcentrés de l’État.

    Le Président de la CMA doit, donc, reprendre sa liste, si on veut être conforme au protocole d’entente signé entre parties prenantes à l’accord de paix mais aussi au décret d’application de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires.

    EN REPRENANT LA LISTE DE LA CMA, IL AURA L’OCCASION DE PRENDRE EN COMPTE LES AUTRES MEMBRES DE LA CMA QUI AVAIENT ÉTÉ OUBLIÉS, A SAVOIR CPA, MSA ET CMFPR2, COMME DIT MOHAMED OUSMANE AG MOHAMEDOUNE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA CPA ET COORDONNATEUR DE CES TROIS DERNIERS GROUPES QUI NE SONT PAS D’ACCORD POUR LA LISTE, DES MEMBRES DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES ET DES CONSEILLERS SPÉCIAUX, FOURNIE PAR LA CMA.

    Respectons ce sur quoi toutes les parties prenantes se sont entendues.

    Cdlt
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

  14. Nous disons et rappelons PAUVRE MALI MUTÉ CLOCHARDISÉ HUMILIÉ MENDIENT SOUMIS WC PUBLIC DE N’IMPORTE QUEL VOYOU DE N’IMPORTE QUEL SOIT DISANT AMI ENNEMI LES AUTRES ET ORGANISTIONS de par la faute de ses ENFANTS INGRATS ÉGOÏSTES MÉCHANTS IMPÉNITENTS de lettrés mutants politiques députés maires Hommes en armes sociétés civiles religieux des rebelles collabos de MNLA et consorts de Voyous de Fameux Terroristes Faux Djihadistes Faux Islamistes de Touaregs d’AnsarEdine de Peulhs FLM de ANSIPRJ et Consorts AVEC LEURS ACCORDS BIDONS ET DE FOUTAISE TOUJOURS CONSIDÉRÉS COMME LES MEILLEURS DU MOMENT Á RÉPITION AU NOM TOUJOURS DES RÉCONCILIATONS BIDONS ET DE FOUTAISE Á RÉPITIONS ET TOUJOURS SOUS L’ÉGIDE DE LEURS MÊMES SOIT DISANT AMIS ENNEMIS SOUS RÉGIONAUX ET TOUJOURS SOUS LA HAUTE SUPERVISION DE LEURS SOIT DISANT AMIS ENNEMIS LES AUTRES ANCIENS COLONISATEURS ET ORGANISATIONS LEURS MAITRES ET COMMANDITAIRES ainsi il y a eu

    *les soit disant accords bidons et de foutaise de Tamanrasset considérés toujours comme les meilleurs» qui ont permis l’intégration des rebelles comme cheval de Troie au sein des forces de défense et de sécurité du Mali

    *les soit disant accords bidons et de foutaise considérés toujours comme les meilleurs avec 1impréssionnante flamme de la paix de Tombouctou qui marqua le début de non renouvellement des armes de combat des forces de défense et de sécurité du Mali

    *les soit disant accords bidons et de foutaise d’Alger en monnaie sonnante et trébuchante considérés toujours comme les meilleurs avec le retrait des forces de sécurité et de défense du Mali de toutes les frontières nord du Mali qui ont été confiées aux soldats rebelles cheval de Troie ce qui permis aux Voyous de Fameux Terroristes Faux Djihadistes Faux Islamistes d’Aqmi Al Mourabitoune et Consorts qui ont traversé les pays des soit disant ami ennemis les Autres Sous Régionaux des Frontières Nord du Mali d’entrer au Mali avec armes véhicules motos de combats

    *les soit disant accords bidons et de foutaise de Ouagadougou considérés toujours comme les meilleurs avec l’interposition des forces des soit disant amis les Anciens Colonisateurs et les forces sous mandats de renouvellements en renouvellements de mandats des soit disant amis les Autres Organisations dont les missions assignées sont d’1part d’empêcher par tous les moyens les forces de défenses et de sécurité du Mali d’accéder aux frontières nord du Mali se trouvant au Pays Kidal jusqu’à la Kidalisation l’Awazadisation effective du Mali de renouvellement en renouvellement de mandats comme ils l’ont fait avec la Balkanisation de la Yougoslavie la Soudanisation du Soudan etc de renouvellement en renouvellement de mandats Et d’autre part de créer 1chaos indescriptible au Mali tel en Afghanistan etc en ayant à leurs Bons Soins les Voyous de Fameux Terroristes Faux Djihadistes Faux Islamistes d’Aqmi Al Mourabitoune et Consorts qui du pays Kidal attaquent les autres parties du Mali puis s’y replient rapidement Et seuls ceux devenus incontrôlés sont éliminés au cours des soit disant opérations soit disant anti Terroristes

    *les soit disant Accords Bidons et de Foutaise d’Alger considérés toujours comme les meilleurs avec l’installation des Autorités Intérimaire en vue de la Partition définitive du Mali

    Nous disons et rappelons AINSI VA LE PAUVRE MALI MUTÉ CLOCHARDISÉ HUMILIÉ MENDIENT SOUMIS EN VOIE DE KIDALISATION D’AWAZADISTION

  15. la machine est bien en marche pour placer des bandits minoritaires sur la majorite.
    il se passera ainsi jusqu’au jour du genocide soit de cette minorite apres des exactions sur la majorite – rwanda, burundi, cambodge,ethiopie….mali pour un autre jour a venir?

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