Makan Koné, président de la maison de la presse, lors de la marche funèbre de la presse, : "Les auteurs de ce crime doivent être punis"

[caption id="attachment_63487" align="alignleft" width="250"] Makan Koné, président Maison de la presse du Mali[/caption] Des centaines de journalistes ont marché, hier lundi en silence dans la capitale pour rendre hommage aux deux journalistes français assassinés samedi dernier dans les environs de Kidal.   Partis de la Maison de la Presse, aux environs de 15 heures, pour joindre l’Ambassade de France où une déclaration a été remise à l’Ambassadeur de France, les marcheurs, des journalistes et quelques hommes politiques, avaient attaché des bandes noires aux bras et  brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "Personne ne réussira à tuer les consciences du monde". Outre une délégation de la direction de Radio France Internationale (RFI) où travaillaient les deux journalistes tués, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, venue organiser le rapatriement de leurs corps en France, l’on notait parmi les marcheurs les représentants de l’Association des éditeurs de presse privée (Assep), du Groupement patronal de la presse, de l’Organisation des Jeunes reporters du Mali (Ojrm).   "Nous avons organisé cette marche silencieuse pour dire “Plus jamais ça !”, les auteurs de ce crime doivent être punis", a déclaré Makan Koné, président de la Maison de la presse de Bamako. Laya DIARRA