Nous, jeunes du Mali, jurons que les responsables du MNLA et leurs alliés, seront pourchassés, traqués, et traduits en justice. Nous ne pardonnerons et n'oublierons jamais ces atrocités qu'ils ont fait subir aux militaires maliens, au peuple malien, qui est un peuple épris de paix, de liberté et de tolérance ". C'est l'essence d'une déclaration déposée hier à notre rédaction et signée par le secrétaire aux droits de l'homme et à la citoyenneté du CNJ-Mali, Modibo Kane Kamissoko.
Dans cette déclaration le secrétaire aux droits de l'homme et à la citoyenneté du Conseil national de la Jeunesse CNJ-Mali a surtout imputé tout le malheur qui arrive à notre pays au soit disant Mouvement national de Libération de l'Azawad (MNLA) et à ses alliés.
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Les responsables du MNLA et leurs alliés sont responsables du grand malheur que connait notre pays. En conséquence, ils paieront les atrocités, massacres de tous genres commis sur nos frères soldats d'Aguel Hock, le viol de nos sœurs de Gao, Kidal et Tombouctou. Nous lançons un appel pressant aux Etats voisins notamment le Burkina Faso, l'Algérie et la Mauritanie qui les hébergent, de les remettre à la justice malienne conformément au souhait et aux vœux de la jeunesse malienne " peut-on lire dans ladite déclaration
. Aussi le secrétaire aux droits de l'homme du CNJ, demande au gouvernement malien
"de suspendre toutes discussions avec le MNLA et ses alliés, de cesser toutes activités officielles avec l'Organisation de la Conférence Islamique mais aussi avec toutes les organisations d'obédience islamique internationale jusqu'à la fin de ce conflit".
Aussi dans cette déclaration, le secrétaire aux droits de l'homme du CNJ a remercié la France à travers François Hollande pour son soutien à l'armée malienne. Il a aussi invité l'ensemble de la jeunesse malienne à éviter les amalgames, les dénonciations calomnieuses qui peuvent saper les efforts de justice, d'égalité et de fraternité.
En tout cas le secrétariat aux droits de l'homme du CNJ dit encourager "
le président de la République et son gouvernement à poursuivre les efforts pour la résolution de ce conflit par la guerre mais aussi par le dialogue politique sincère et inclusif avec toutes les communautés vivant au nord ".
Kassoum THERA