L’inspecteur général Mahamadou Diagouraga, Haut représentant du chef de l’Etat pour la mise en œuvre de l’Accord : En terrain connu

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Ce fin connaisseur des arcanes et des énigmes de la question du Nord, est véritablement l’homme qu’il faut à la place qu’il faut

La nomination de l’inspecteur général Mahamadou Diagouraga en qualité de Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation ne pouvait intervenir à un moment plus propice. Il est, en effet, notable de constater que même si de significatives avancées dans la mise en œuvre de l’Accord un an après sa signature sont visibles, force est de reconnaître que le processus de paix a accusé un peu de retard. A cet effet, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon n’a pas manqué de saluer la nomination de Mahamadou Diagouraga dont la tâche sera d’assurer un suivi rapproché et diligent des principales étapes du processus et prendre toute décision nécessaire à la prévention de tout blocage éventuel. Nommé à ce poste hautement stratégique lors du conseil des ministres du 15 juin dernier, l’inspecteur général Mahamadou Diagouraga est un homme ayant blanchi sous le harnais que d’aucuns décrivent comme fin connaisseur des arcanes et autres énigmes des questions du Nord.

Agé de 64 ans, Mahamadou Diagouraga est détenteur du diplôme de fin de cycle en Relations internationales approfondies du Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris (CEDS) depuis 2002. Avant, il avait décroché en 1975 son parchemin en droit à l’Ecole nationale d’administration de Bamako (ENA). C’est cette même année qui marque son incorporation à la police pour devenir inspecteur général du même corps en 2007 gravissant avec brio tous les échelons.

Débutée en 1977,  la carrière professionnelle du général Diagouraga est on ne peut plus impressionnante. Ce grand commis de l’Etat a tout d’abord servi dans plusieurs commissariats de police à travers le pays avant d’être nommé consul général du Mali à Tamanrasset en Algérie (1987 – 1991). Il fut promu ensuite ambassadeur du Mali dans ce pays ami entre 1991 et 1992. Le général Diagouraga représentera aussi le Mali comme ambassadeur en Egypte entre 1999 et 2002.

Deux fois directeur général de la police nationale (2002-2005 puis 2011–2012), Mahamadou Diagouraga a été, tout à tour, conseiller technique au ministère de la Sécurité, commandant adjoint du contingent malien à l’ECOMOG au Libéria de 1993 à 1994, commissaire au Nord – avec rang de ministre – chargé de la mise en œuvre du Pacte national entre 1994 et 1999, membre de la mission de négociation de l’Accord d’Alger du 4 juillet 2006 et président du comité de suivi du même accord de 2006 à 2011. Le dernier poste occupé par l’inspecteur général Mahamadou Diagouraga avant sa nomination est celui d’ambassadeur du Mali en Mauritanie (2015 – 2016).

Le désormais Haut représentant du président de la République est titulaire de nombreuses distinctions honorifiques aussi au Mali qu’à l’étranger. Lorsqu’il nous a reçu au secrétariat permanent du Comité national de coordination de la mise en œuvre de l’Accord au CRES à Badalabougou, Mahamadou Diagouraga a exprimé tout son bonheur d’avoir été ainsi honoré par le chef de l’Etat. « C’est un insigne honneur pour moi, pour ma famille et pour tous ceux qui me sont proches, je prends cette mission avec humilité en me mettant à la disposition de mon pays dans tous les domaines pour la réussir », a-t-il confié.

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4 COMMENTAIRES

  1. Courage et bonne chance Monsieur l’Inspecteur Général ! Même si on te sera pas RECONAISSANT , DIEU te le sera !

  2. Qui vous a dis cela ! Ce Monsieur connait très bien ce dossier du Nord. Mais tel n’est pas le problème , au Mali certains veulent la Paix et l’Instabilité en même temps. Méfions-nous des prejugés ! Le temps de son deuxième passage à la tête de la POLNALMALI est une autre époque ! Maintenant nous sommes à un autre temps où TOUS LES MALIENS DOIVENT PRIER POUR LA PAIX ! LA PAIX N’A PAS DE PRIX !

  3. “Ce fin connaisseur des arcanes et des énigmes de la question du Nord, est véritablement l’homme qu’il faut à la place qu’il faut” Non ! NON NON C’EST A DESESPERER LE CAS DU MALI. LE GARS OCCUPE LA MEME PLACE. A CHAQUE REBELLION. ON REPREND LES MEME ET ON REOMMENCE?

  4. Une si riche carrière pour un grand superstitieux qui refusa d’occuper l’ancien bureau de Niamé KEITA (son prédécesseur) après la passation de service à la direction nationale de la police….

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