Le site de l’Arche de Kamandjan et la Case sacrée du «Kamablon» classés dans le patrimoine culturel national

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Le Conseil des ministres du mercredi 1er novembre 2017 a adopté, dans le domaine de la Culture, deux projets de décrets portant classement de sites dans le patrimoine culturel national. Il s’agit du site de l’Arche de Kamandjan à Siby et  du « KAMABLON », la case sacrée de Kénioro, dans la commune rurale de Siby.

En effet, le site de l’Arche de Kamandjan, situé à environ quatre kilomètres au nord-ouest du village de Siby, est un paysage culturel et naturel qui servait de muraille de protection pour le village de Siby. Il comprend la grotte des lions, le lieu de divination, la grotte des sacrifices, les abris sous-roches et le site de Telikourou. Le site de l’Arche de Kamandjan a abrité des évènements majeurs tels que les réunions de troupes, les conseils de guerres, les démonstrations de connaissance occultes et la cérémonie d’investiture de Soundjata Keita. Quant au  «Kamablon», la case sacrée du village de Kénioro, elle se situe dans la commune rurale de Siby. Cette case sacrée est une construction de plan circulaire couverte d’un toit conique de chaume, bâtie sur une superficie de 28,26 mètres carrés. Elle est l’une des plus anciennes cases des «Kamablon» du Manden.

En raison de leurs valeurs historiques, naturelles, socioculturelles et architecturales, l’Arche de Kamandjan et le « Kamablon » ont été inscrits à l’inventaire du patrimoine culturel national respectivement en 2009 et 2010. Malgré leur inscription à cet inventaire, les deux sites font l’objet de diverses menaces notamment l’urbanisation anarchique, la spéculation foncière, l’utilisation inappropriée des abords immédiats et l’érosion hydrique.

Le classement du site de l’Arche de Kamandjan et de la case sacrée du « Kamablon » dans le patrimoine culturel national vise à les protéger contre ces menaces. Il permettra également de contribuer au développement du tourisme culturel local, de faciliter les travaux d’aménagement, de favoriser la recherche scientifique et la formation universitaire sur ces deux sites.

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Un avenant adopté pour la fourniture et l’installation des équipements et accessoires du projet «Réseau de large bande national du Mali»

Sur rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté le mercredi 1er novembre 2017 un projet de décret portant approbation de l’avenant n°1 au marché n°2015-1015/DGMP-DSP-2015 relatif à la fourniture et à l’installation des équipements et accessoires dans le cadre du projet « Réseau de large bande national du Mali ». Dans le cadre du Projet de « Réseau de Large Bande national du Mali », le Gouvernement a entrepris la construction de fibre optique et applications associées sur les axes Markala-Tombouctou, Mopti-Gao et Bamako-Kourémalé. Ce Projet vise à faciliter le développement et l’extension des nouvelles technologies de l’information dans la perspective d’assurer la desserte en moyens de communication des localités traversées par la fibre optique. Le marché initial du Projet a été approuvé par le Décret n°2015-0718/P-RM du 9 novembre 2015 pour un montant de 35 milliards 213 millions 172 mille 169 francs CFA hors taxes et un délai d’exécution de 15 mois, conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et la Société HUAWEI TECHNOLOGIE CO. LTD. L’exécution des travaux de ce marché a accusé du retard à cause de l’insécurité et de la nature rocheuse du terrain dans certaines localités de la zone du Projet. Dans ce cadre, il est apparu nécessaire de conclure le présent avenant pour accorder à la Société HUAWEI TECHNOLOGIE CO. LTD un délai supplémentaire de cinq mois sans incidence financière sur le montant du marché initial.

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Bientôt, la création de l’Agence malienne d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Le gouvernement malien a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Agence malienne d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En effet, les procédures d’assurance-qualité induisent un examen planifié et systématique des établissements et programmes de formation et de recherche afin de s’assurer de leur conformité aux normes de gestion, d’encadrement, de pédagogie, de scolarisation et d’infrastructures requises en la matière. Il est à noter que les récentes mutations enregistrées dans l’enseignement supérieur de l’espace communautaire de l’Afrique de l’Ouest nécessitent l’adoption de mesures juridiques et institutionnelles. D’où la décision des plus hautes autorités du pays de la création de l’Agence malienne d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sous la forme d’un établissement public à caractère scientifique et technologique. La mise en place de cette Agence vise plusieurs objectifs. Il s’agit de l’instauration d’une culture d’évaluation interne et externe dans les institutions d’enseignement supérieur et de recherche, de l’adaptation des dispositifs pédagogiques, de recherche et organisationnel des institutions d’enseignement supérieur et de recherche du Mali aux standards communautaires afin de répondre aux besoins réels du développement économique et social du pays. En outre, on note l’amélioration de la gouvernance des institutions d’enseignement supérieur et de recherche et le renforcement de la compétitivité, de la mobilité et de l’employabilité des diplômes.

L’adoption des présents projets de texte participe notamment de la mise en œuvre des recommandations du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) relatives à l’assurance qualité dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Rassemblés par la Rédaction

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