Accusation de distribution de faux laissez – passer : Le DGA de la police nationale se défend et crie au scandale

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Suite aux accusations portées contre lui pour mauvaise gestion et distribution à tour de bras de laissez-passer à des proches, Mamadou Z. Sidibé, le directeur général adjoint de la police nationale s’est expliqué. C’était  à l’occasion d’une conférence de presse, animée par ses soins dans la salle de conférence de la direction nationale de la police.

Pour le directeur général, toute cette cabale est l’œuvre de certains de ses collaborateurs policiers tapis dans l’ombre ; qui savent bien que la direction de la police est en phase de démanteler leurs réseaux à eux.

En effet, selon des indiscrétions, la direction générale de la Police est en passe de mettre le grappin sur un réseau de faux laissez-passer, utilisés dans la circulation routière.

« Nous avons découvert un réseau, nous connaissons les individus et l’enquête est en cours pour mettre le grappin là-dessus », a laissé entendre le conférencier.

C’est ainsi que plus d’une soixantaine de faux laissez-passer ont été brandis par le DGA de la Police. Il estime que ces faux documents ont été retirés à leurs propriétaires sur instruction de la Direction, après la découverte d’un réseau d’agents véreux qui les délivrent moyennant de l’argent (200.000 à 300.000 FCFA).  Tout cela, dira-t-il, est en violation de la loi, puisqu’aucun texte ne l’autorise.

Ces faux laissez-passer  offrent des facilités de déplacement à leurs titulaires dans la circulation autant à Bamako qu’à l’intérieur du pays. Car, ils portent la mention : « Chers collègues, veuillez prêter aide et assistance au porteur de ce document », a confié M. Sidibé. De ce fait, il a invité la presse malienne  à  investiguer pour que la vérité éclate sur cette affaire.

  1. Sidibé estime avoir été blessé dans son âme suite à des publications d’articles infondés le concernant. Pis, à la Une d’un journal, y figure une copie de sa carte de visite et celle de ce fameux laissez-passer, fait et signé en manuscrit. C’est justement cette signature prêtée au DGA qui l’accable, dit -il.

En tout cas, le DGA est très clair. Il estime n’avoir jamais signé un tel document, et a menacé de poursuivre X pour faux et usage de faux. A ses dires, l’article de presse qui est loin d’être un délit de presse, ne vise rien d’autre qu’à ternir son image.

Abdoulaye KENE 

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