Convention Patriotique pour la Défense du Mali : Un front de 8 partis politiques et 49 associations

10 Avr 2012 - 01:04
10 Avr 2012 - 01:04
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Cette Convention a vu le jour au lendemain du coup de force des jeunes subalternes de l'armée nationale. Il s'agissait, pour ses initiateurs, de se retrouver ensemble pour mettre le pays sur les rails avant qu'il ne soit trop tard. Ils ont rencontré les hommes de média au Centre international de conférence de Bamako. C'était dans l'après midi de mercredi 28 mars.   Ce regroupement, d'Associations et organisations de la société civile et de partis politiques, a été lancé pour chercher une sortie de crise, suite au coup d’état du 22 mars 2012. On notait autour de la table, le président du Cnid, Me Mountaga Tall, celui du parti Yéléma, Moussa Mara, de Cds, Blaise Sangaré et du Pacp, Niankoro Yéah Samaké. Lors de cette rencontre, il y avait également les présidents de toutes les associations affiliées à cette convention. D'entrée de jeu, le président du parti Yéléma, Moussa Mara, fera savoir que le coup d'état consommé, les positions sont de plus en plus divergentes au Mali. En effet, pendant qu'une partie de la population approuve le coup de force orchestré par le capitaine Amadou Haya Sanogo et ses compagnons d'armes, une autre frange désavoue les putschistes jugeant que leur acte constitue un frein au processus démocratique du Mali.  C'est pourquoi, Selon lui, un regroupement des forces vives a été porté sur les fonts baptismaux avec pour objectif de concilier les positions en vue d'une sortie de crise. « Il faut sortir notre pays de l'ornière, se fixer et aller au-delà des clivages pour envisager une solution constructive», a laissé entendre Moussa Mara, président du parti « Yelema », avant d'en appeler au sursaut des Maliens. « Que la voie silencieuse majoritaire des Maliens s'impose enfin » s’est-il écrié en terminant son intervention. Prenant la parole, le président du Cnid, Me Mountaga Tall, dira que le coup est consommé et il est du devoir de tous les fils du pays de se retrouver pour ramener la paix. Il reconnaît que le coup d'Etat perpétré par les soldats est anti démocratique et anti constitutionnel. Selon lui,  plus que jamais, des voies et moyens doivent être trouvés face à l'effritement du pouvoir d'achat, l'école, le problème du nord, la crise alimentaire… Pour Mamadou Blaise Sangaré, président du parti Convention sociale démocrate (Cds), le push militaire a engendré deux positions extrêmes qu'il faut absolument concilier et éviter au Mali un bain de sang. Sans se prononcer pour le moment sur les priorités de l'heure, à savoir, la junte, les élections et la crise du nord, ce regroupement entend très prochainement faire un communiqué précisant ses positions sur ces différentes préoccupations. Destin GNIMADI  

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