[caption id="attachment_30322" align="alignleft" width="250" caption="Jeamille Bittar"]

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L’histoire retiendra que Jeammille Bittar est l’un des premiers candidats déclarés à avoir déposé ce mardi 28 février 2012 à 13 h 40 mn, au secrétariat général de la Cour constitutionnelle, son dossier pour l’élection présidentielle du 29 avril prochain.
Cette formalité incontournable de dépôt de dossiers de candidature a mobilisé autour de Jeammille Bittar, des responsables et sympathisants de l’Union des mouvements et associations pour le Mali (Umam). Bittar et sa délégation ont été reçus par Bah Aly Ba, secrétaire général de la Cour constitutionnelle assisté par le greffier en chef, Me Mamadou Koné. ‘’Le cheval blanc de San’’ a fourni toutes les pièces exigées conformément aux textes en vigueur.
Interrogé sur ses sentiments après ce geste, le candidat a laissé entendre que c’est celui d’avoir accompli un devoir patriotique qui l’anime. « Cette chance n’est pas donnée à tous. Mais, avec la grâce d’Allah et la bénédiction des uns et des autres, tout a été possible ».
Pour Bittar, Koulouba n’est pas l’enjeu d’une bataille, mais d’une compétition au cours de laquelle les Maliens auront à faire leur choix. ‘’Les Maliens attendent beaucoup de moi. J’espère que je ne vais jamais les décevoir. Je dois tout à ce pays et la meilleure manière pour moi de le remercier est d’apporter ma contribution à sa reconstruction’’ dit-il.
Dans chaque région comme à Bamako, Bittar a été parrainé à hauteur de souhait. Et c’est à Ségou qu’il a battu le record avec quatorze parrainages suivi de Mopti avec dix, Koulikoro et Kidal avec sept chacun, six à Sikasso et les autres régions plus le district de Bamako avec cinq chacun. Parlant du cas spécifique de Kidal, Bittar dira que ses militants de l’Adrar des Iforas croient en lui et pensent que s’il y a un changement dans cette région en terme de développement, il peut en être l’un des acteurs.
Une candidature à haut risque ?
Une candidature à haut risque ? Ils sont nombreux les observateurs avertis de la scène politique à croire que la candidature du 1er vice-président du Parti pour le développement économique et la solidarité (Pdes) est risquée. En effet, soutiennent-ils, il n’a pas pris toutes les précautions nécessaires pour sauver sa candidature d’une éventuelle invalidation. Car à leur entendement, Jeammille Bittar court le risque de voir invalider sa candidature. Pour quelle raison ? Son appartenance au Pdes ?
Oui, soutiennent-ils. Selon eux, avant de déposer sa candidature, il devait démissionner officiellement du parti des amis du président ATT. Même s’il ne se présente pas au nom du Pdes, Jeammille Bittar demeure toujours responsable de ce parti en absence de tout acte de démission officielle.
Drissa Togola