L’issue du second tour de l’élection présidentielle en Côte- d’Ivoire, semble défavorable pour le candidat sortant, Laurent Gbagbo. Même si le Conseil Constitutionnel semble vouloir redresser la situation en sa faveur.
Une mauvaise nouvelle pour le camp présidentiel en Côte d’Ivoire. Mais aussi, pour les amis de Laurent Gbagbo à travers le monde. Notamment pour IBK, président du Rassemblement Pour le Mali (RPM), et ami inconditionnel de Laurent Gbagbo.
Le parti de IBK au Mali et celui de Laurent Gbagbo, le Front Populaire Ivoirien (FPI), sont tous deux, membres de l’international socialiste. Au delà de cet aspect, entre les deux hommes, s’est nouée une « amitié » qui va au-delà des frontières des deux pays. IBK a toujours pu compter sur son « frère » « y- voit -rien ». C’est pourquoi, il n’a pas hésité à prendre position pour Laurent Gbagbo, dans la crise qui secoue la Côte- d’Ivoire, en déclarant que le Président ivoirien n’avait pas de sang malien sur les mains. Ce qui avait provoqué l’ire des Maliens résidant en Côte- d’Ivoire.
Mais pour que IBK se risque à se « mouiller » pour Gbagbo, c’est que celui-ci est un soutien de « poids» pour le président du parti du tisserand. Surtout après la mort du doyen Oumar Bongo dont on dit qu’il était la main qui finance les activités politiques du RPM au Mali.
Lâché par la Communauté internationale, Laurent Gbagbo risque, tôt ou tard, de perdre le pouvoir. Et ses amis, le soutien financier dont ils ont, toujours, bénéficié de sa part.
Mauvaise nouvelle pour IBK, surtout à un an des présidentielles.
Rodrigue
