Présidentielle de 2012 : Investi, Ousmane N’Diaye veut interdire le financement public des partis politiques
Le 1er congrès ordinaire de la Convention pour la renaissance (C.R Faso Gnetaga) a été tenu le week-end dernier à Sikasso. A l’issue de ces assises de deux jours, le jeune parti qui se réclame de l’opposition, a été doté d’un organe dirigeant pour les cinq prochaines années. Et son président, Ousmane N’Diaye, a été investi candidat à l’élection présidentielle du 29 avril 2012.
L’histoire retiendra que c’est depuis Sikasso que l’ancien leader de l’AEEM, M. Ousmane N’diaye a déclaré sa candidature à la présidentielle du 29 avril prochain. Ça a été l’occasion de doter son parti, le parti de l’avenir C.R Faso Gnètaga créé en juin 2009 qui tenait son 1er congrès, d’un nouveau bureau de 29 membres tous des jeunes. C’est dans une salle de spectacle Lamisa Bengaly , le benjamin des prétendants à la succession du président ATT, a chargé le gouvernement et le mouvement démocratique a étalé toutes ses limites. « Nous étions dans le débat, nous sommes à présent dans le combat. Nous ne revendiquons l’héritage de personne. Nous ne nous opposons à personne, mais nous dénonçons et dénoncerons toujours de toutes nos forces, l’arbitraire et l’injustice » a lâché N’diaye qui veut « ouvrir la voie à une nouvelle race d’hommes politiques pétris de patriotisme et le don de soi pour la souveraineté et le développement du continent Africain ». Il a alors critiqué la gestion actuelle du pouvoir. « Je viens vous parler du Mali dans sa réalité quotidienne, du Mali qui souffre, du Mali en proie à une crise provoquée par l’irresponsabilité et la faiblesse de ceux qui le dirigent. Je viens vous parler de ce Mali qui a tant de grandeur en lui-même, tant d’atouts, tant de potentialités qu’il doit mériter un autre destin. Pour cela, nous devons l’engager sur un autre chemin. C’est en tout cas, l’idée que je m’en fais et la volonté qui me porte, assuré qu’il ne peut y avoir de paix et de développement là où régnerait l’injustice, où gouvernerait le laxisme, le copinage, la gabegie, la corruption légalisée et une mauvaise redistribution des richesses aux mains d’un petit cercle d’amis qui se présentent comme les amis du président » a-t-il dénoncé.
« Je clame et je clamerai haut et fort, que nous ne sommes pas un pays pauvre. La vérité, c’est qu’on vous cache la vérité ! », a lancé Ousmane N’diaye qui regrette que « ceux à qui les Maliens ont fait confiance présentent le Mali, à la face du monde, comme un pays pauvre, un pays qui ne peut vivre sans la générosité des pays occidentaux alors que c’est tout à fait le contraire ». Pour lui, « ce qu’il faut au Mali, c’est un parti qui veut faire avancer le progrès social, un parti capable de prendre des décisions courageuses pour les libertés, un parti capable d’inventer, d’innover, d’imaginer la démocratie de demain ». Il prévoit des reformes économiques, fiscales, une meilleure réorganisation de la vie économique nationale surtout le secteur minier. Aussi, il propose l’interdiction de financements des partis politiques et les indemnisations abusives de l’élite. Des projets qui seront réalisés si le peuple malien venait à lui accorder sa confiance le 29 avril prochain.
Aliou Badara Diarra
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