Selon Dr Harouna Sissoko, président du FDM- MNJ : “Les contours de la présidentielle de 2012 restent flous …’’
La première Conférence nationale du Front pour le Développement du Mali-Mali Nieta Jekulu (FDM- MNJ) s’est tenue samedi dernier au Centre Culturel Islamique d’Hamdallaye sur le thème : « Alternance démocratique au Mali en 2012, enjeux électoraux et perspectives de création d’Alliance républicaine pour la victoire partisane en 2012. » C’était sous la présidence de Dr Harouna Sissoko.
Sur une large banderole pendue au fond de la salle, on pouvait lire: « Non à l’Assurance maladie obligatoire, non à la cherté des prix de denrées de première nécessité, non à la corruption et à la délinquance financière… »
Selon le président de la FDM-MNJ, Dr Harouna Sissoko, depuis l’avènement de la démocratie multipartiste, le Mali est en train de vivre un des moments les plus cruciaux de son histoire. Dr Sissoko s’interroge sur l’opportunité de la tenue des réformes politiques majeures et le réferendum. Ces reformes et ce réferendum, dit-il, suscitent au sein de la classe politique et de la société civile à la fois des interrogations et des inquiétudes.
Pour Dr Harouna Sissoko, les contours des élections générales de 2012 ‘’restent flous et énigmatiques.’’
L’AMO contribue à enrichir une catégorie des travailleurs !
Le président du FDM- MNJ, dans son intervention, s’est prononcé sur l’Assurance Maladie Obligatoire (Amo). L’Amo, dira Dr Sissoko, est une politique sanitaire et sociale utile. Mais, ajoute-t-il, elle doit être bien conçue et exécutée avec le consentement des citoyens et en toute transparence. Selon lui l’Amo, dans sa version actuelle, contribue plutôt à enrichir une catégorie des travailleurs au détriment de ses adhérents.
L’affaire du Fonds Mondial au Mali, qui a entraîné la démission de l’ancien ministre de la Santé, Oumar Ibrahim Touré, est aussi l’une des préoccupations du président du FDM- MNJ. Selon lui, cette impunité, qui est cautionnée par les pouvoirs publics comme un fait banal et acceptable, est un phénomène qui handicape sérieusement le développement de notre pays. « L’ancien ministre, Oumar Ibrahim Touré doit être arrêté et délogé. Sinon, comment comprendre ce scandale financier du Fonds Mondial dont les principaux auteurs circulent au vu et au su du peuple malien déçu et confus. C’est dire qu’il est absurde de prôner la bonne gouvernance, la droiture, bref le respect de la loi, de la justice et des institutions si les plus hautes autorités continuent à protéger les délinquants financiers et les auteurs de troubles » a-t-il martelé. A l’issue des travaux, un bureau de 49 membres dirigé par le président sortant, Dr Harouna Sissoko, a été mis en place.
Ousmane BALLO
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