Situation préoccupante du Mali : Le parti FARE s’inquiète !

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Le président des FARE, Modibo Sidibé à propos de la cohésion au sein de l'opposition :
Le président des FARE, Modibo Sidibé

Face à la situation qui demeure plus préoccupante et affligeante notamment pour les populations, le parti Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE An Ka Wuli) de l’ancien Premier ministre Modibo SIDIBE tire sur la sonnette d’alarme, à travers un document signé d’un certain B. Sidibé, dans lequel on estime que le Mali vit des moments difficiles, sûrement les plus critiques de son histoire.

En effet, depuis 2012, le pays est plongé dans une crise multidimensionnelle aux effets et conséquences incalculables pour sa survie en tant nation. Malgré les efforts consentis au plan national et international, la situation demeure des plus préoccupantes et affligeantes notamment pour les populations. Dans un tel contexte, 2018 se présente comme une année charnière face aux défis et enjeux immenses pour notre pays et dont le moindre n’est assurément pas l’élection à la présidence de la république. Dans l’opinion, ils sont nombreux aujourd’hui à reconnaitre et à appeler de tous leurs vœux une nouvelle légitimité et une nouvelle gouvernance à la tête de l’Etat. Mais avec qui ? Pour quelle politique ? Avec quelle vision et quel projet pour le Mali ? Voilà l’essentiel des questions qui taraudent les esprits. En prélude donc à cette échéance capitale de juillet 2018, les forces, notamment politiques, se mobilisent et se préparent à se soumettre à la sanction du vote des Maliens de l’intérieur et de l’extérieur. Ainsi, il ne se passe quasiment plus une semaine sans qu’un candidat potentiel ne déclare son intérêt en vue de briguer la magistrature suprême du pays. De prime abord, ceci peut paraître d’un certain dynamisme ou d’une certaine vitalité démocratique. Mais que nul ne s’y trompe, la situation actuelle du Mali est si difficile, complexe et compliquée que n’importe qui ne peut logiquement prétendre à l’exercice d’une telle si haute fonction de première Institution de la République. Toutefois, le dernier mot reviendra toujours au peuple souverain, à condition que l’ensemble du processus électoral et particulièrement le vote du citoyen ait un sens et qu’il soit respecté après avoir été sécurisé et totalement transparent. Aussi, importe-t-il que le peuple exerce ce droit en toute responsabilité et en toute connaissance de causes relatives aux défis, aux enjeux et aux tenants et aboutissants du contexte particulier du moment, car, notre pays, à l’issue de ce processus, n’aura plus aucun droit à l’erreur. D’où, la nécessité pour chaque citoyen de faire preuve de lucidité et de clairvoyance absolue dans le choix final de l’homme qui aura la lourde charge de présider aux destinées du pays et de la nation durant les cinq (5) prochaines années (2018 – 2023).

 

A.K

 

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