Visite officielle du président intérimaire au Qatar : Dioncounda nous doit des explications
En effet, il a de quoi surprendre le choix porté sur ce minuscule pays du Golf arabo-persique, une pétro-monarchie accrochée au flanc du royaume d’Arabie saoudite très difficile à situer sur la mappemonde mais qui pue à plein nez les pétrodollars grâce à ses réserves en pétrole et en gaz. Le choix présidentiel est d’autant plus étonnant que ce micro-Etat est fortement soupçonné d’avoir accordé un soutien très actif aux islamistes radicaux et autres narcotrafiquants qui écument le nord de notre pays. Après la chute de Tessalit, certaines sources ont même fait état d’avions cargos frappés aux couleurs du Qatar qui transportaient du matériel de guerre sophistiqué et des véhicules 4x4 flambant neufs que le royaume de l’émir Cheikh Hamad ben Khalifa al-thani a offerts aux agresseurs du Mali, un pays souverain s’il en est. Au-delà, le Qatar a été même pointé du doigt par certains journaux français pour sa connivence avérée avec les djihadistes qui occupent le nord du Mali. Des accusations que les autorités qatariennes tenteront de balayer d’un revers de la main en invoquant le paravent de l’humanitaire, mais la ficelle est trop grosse et personne n’est dupe. D’autant que ce petit pays du Golf, bien connu à travers sa célèbre chaine de télévision, Al Jazeera, et ses investissements dans les pays occidentaux, notamment en France, via ses fonds souverains, l’est aussi à travers sa propension à voler au secours de l’extrémisme islamique. En foulant allègrement aux pieds les normes élémentaires du droit international, comme si l’on vivait encore au Moyen-Age. Un comportement qui n’est pas loin, pour reprendre une expression à la mode, du comportement d’un Etat voyou.
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